Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : AFRIQUE MATCH.com
  • : info générale sur le développement durable ,interviews sur les acteurs et les volontaires de cet objectif en europe , afrique,amériques , asie ect... Interviews d' intellectuels du changement , scientifique , sociologue , philosophe ,ect acteurs de la société civile ....
  • Contact

Profil

  • Afrique Match.com
  • xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
  • xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

VideosMAG

 

 

Recherche

header_home_tmpphpdzwpZq.jpg

AFI-LOGO.png

Archives

france 24 en live

 


 
 
 

Pour vos suggestions, conseils et critiques, veuillez nous écrire à nos adresses mails

Articles Récents

Liens

23 juillet 2016 6 23 /07 /juillet /2016 11:30

tats-Unis: le racisme en question, plus que jamais Par Sabine Cessou Publié le 22-07-2016 Modifié le 22-07-2016 à 14:53 media 14 août 2014. Des manifestations ont été organisées dans tous les Etats-Unis après la mort de Michael Brown, jeune Noir de 18 ans abattu par la police à Ferguson, Missouri. REUTERS/Eduardo Munoz La spirale de la violence, entre bavures policières et meutres de policiers, provoque un vif débat sur le racisme aux Etats-Unis. Où il est question de la responsabilité du président Barack Obama, qui arrivera au terme de son second mandat le 17 janvier 2017, ainsi que des réponses à apporter à ce problème « systémique ». Alton Sterling, 37 ans, et Philando Castile, 32 ans, ont été les 114e et 115e hommes noirs tués par la police en 2016 aux Etats-Unis. Ces énièmes bavures ont déclenché des manifestations à travers le pays. Mais le 7 juillet, à Dallas, cinq policiers ont été abattus par un tireur noir et trois autres agents ont péri dans une embuscade le 17 juillet à Baton Rouge, en Louisiane. Un sentiment de revanche a poussé Micah Xaver Johnson, 25 ans, à abattre ces policiers à Dallas, avant d’être lui-même tué. Ancien soldat africain-américain ayant combattu en Afghanistan, Johnson est devenu un héros aux yeux de certains, jusqu’en Afrique et sur les réseaux sociaux. Son exemple a été suivi dix jours plus tard par Gavin Eugene Long, 29 ans, un autre Marine africain-américain ayant servi en Irak. Comme Johnson, ce dernier a critiqué et jugé insuffisant le mouvement de protestation pacifique Black Lives Matter (BLM), avant de passer à l’acte. 20 jullet 2016. Copie d'écran d'une vidéo montrant Charles Kinsey dans sa chambre d'hôpital, mimant la scène lorsque la police lui a tiré dessus. DR L’impuissance de Barack Obama Le fait que Barack Obama se soit déplacé à Dallas et ait réagi aux meurtres de policiers sans élever la voix de la même façon que lors des nombreuses bavures policières a alimenté le feu des critiques dans la communauté noire, 13 % de la population. L’universitaire Cornel West, qui a déjà décrit par le passé Obama comme un « Républicain derrière un blackface », a encore une fois épinglé le président pour la « faiblesse » de sa réponse. « Arrêtez de tuer des Noirs, a déclaré Cornel West. Arrêtez de tuer des travailleurs, parce que ce n’est pas juste une question raciale. Ils tuent beaucoup de nos frères et sœurs blancs aussi, mais du « chocolat » de manière disproportionnée. Nous sommes confrontés à des négligences sociales et un abandon économique. Tous les jours, des Noirs pauvres se débattent dans des conditions incroyablement oppressives. Nous devons pouvoir en parler de manière sincère et honnête, puis trouver des moyens de canaliser beaucoup de cette rage et de cette colère ». Encore nombreux dans le camp démocrate, les admirateurs du premier président noir des Etats-Unis se trouvent à court d'arguments pour lui trouver des circonstances atténuantes et expliquer son impuissance face aux violences policières. Manthia Diawara, directeur des études africaines à l’Université de New York (NYU), explique ainsi : « Les Africains-Américains sont désenchantés. Ils réalisent qu’Obama n’a pas pu faire ce pour quoi ils l’avaient élu. Ils avaient sans doute tort, parce qu’il est d’abord et avant tout un président américain, dont l’action a été déterminée par les institutions, la Cour suprême, le Congrès et le Sénat. Le président n’a pas de pouvoirs unilatéraux. Un seul homme ne peut pas venir et changer les choses… » « Racisme systémique » Ta-Nehisi Coates, le journaliste de 41 ans qui a publié en juillet 2015 Between the World and Me, un essai retentissant traduit en France sous le titre Une colère noire (Autrement, 2016), a traité de la violence dans laquelle baigne tout détenteur d’un corps noir dès son enfance aux Etats-Unis. Il estimait encore, en février, que la question dépassait largement la personne de Barack Obama. « Ce n'est pas parce que Léon Blum a été chef du gouvernement français que la France n'a jamais connu de problème d'antisémitisme... Ce n'est pas parce que Benazir Bhutto a été Premier ministre qu'il n'y a pas de sexisme au Pakistan... De même, l'élection d'Obama n'a en aucun cas réglé la question du racisme aux Etats-Unis. » Comme la chanteuse Alicia Keys, qui a posté une vidéo égrenant par la voix de célébrités noires les « 23 manières dont vous pourriez être tué si vous êtes Noir aux Etats-Unis », et interpellé Obama pour exiger « un changement maintenant », Coates tente d’éveiller les consciences sur un « racisme systémique ». Un phénomène dont la réalité est niée par une partie de l’opinion et certains experts, malgré les bavures à répétition et les scandales récurrents autour de textos racistes échangés par des policiers à Baton Rouge,San Francisco ou Fort Lauderdale. D’autres analyses faites par des universitaires et des organes de presse ont été mises en avant par la revue Vanity Fair, relevant les pratiques des deux poids deux mesures de la police sur des critères de race. Faute de toute statistique de la police sur ses propres brutalités, les données collectées par le quotidien britannique The Guardian montrent que les jeunes Noirs américains ont cinq fois plus de chances que les Blancs de la même classe d’âge de se faire tuer par des agents en uniforme bleu. « The Talk », le discours des parents noirs à leurs enfants Dans un article publié le 12 juillet parThe Atlantic sur la « presque certitude de la violence anti-police », Coates rappelle l’une des facettes les plus paradoxales de ce racisme « systémique » à l’œuvre aux Etats-Unis. Les parents noirs doivent apprendre à leurs enfants comment se comporter et quels gestes ne pas faire en présence de la police, « tout mouvement hasardeux pouvant se solder par leur assassinat légal ». Un rituel surnommé « The Talk » par les Africains-Américains, auquel n'a pas échappé Eric Holder, le premier procureur général noir des Etats-Unis, lorsqu'il était en fonction entre 2009 et 2015. « Quand le premier flic de la nation doit dire à ses enfants de rester sceptiques à l’égard de ses propres troupes, quelle légitimité cette police peut-elle avoir ? », s'interroge Coates. A quelques mois de la fin du second mandat de Barack Obama, les Etats-Unis abordent un tournant face au racisme, qui fait l'objet d'un débat de fond. « Il n’y a pas de raccourcis pour s’en sortir, conclut Coates. Les appels moralisateurs à la non-violence n’aideront pas. « Réapprendre » [son métier à la police, ndlr] a ses limites. Tant que nous n’aurons pas bougé vers la question plus large de la politique, nous pouvons nous attendre à voir plus de victimes des brutalités policières. Notre tolérance face à cette possibilité sera égale à notre tolérance face à la possibilité de voir plus de Micah Xaver Johnson ». CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS Etats-Unis Réagir print inPartager Sur le même sujet Visite de Barack Obama à Dallas: … Etats-Unis: à Dallas, Barack Obama … Etats-Unis: la mort d’une femme noire … Fusillade de Baton Rouge: le tireur «a … Etats-Unis: enquête après la mort d'un … Tuerie de Dallas: Barack Obama va se … Visite de Barack Obama à Dallas: … Etats-Unis: à Dallas, Barack Obama … Etats-Unis: la mort d’une femme noire … Fusillade de Baton Rouge: le tireur «a … Etats-Unis: enquête après la mort d'un … Tuerie de Dallas: Barack Obama va se … PrevNext AILLEURS SUR LE WEB Bébé dans un état critique suite à un accident à Leers : le chauffard présumé s'est rendu France 3 Quel pays est le plus gros vendeur d'armes ? La Tribune Fatima Charrihi, la musulmane voilée qui pourrait être la première victime de l'attentat de Nice Le Huffington Post Carrefour s'engage auprès de fabuleuses PME Carrefour Contenus sponsorisés par Outbrain SUR RFI L’écrivaine turque Sedef Ecer présente « E Quand les smartphones donnent un coup de pouce à l’évolution Commune 13 de San Javier à Medellin: de l'enfer au rêve touristique "Leïla se meurt" de Ali Chahrour au Festival d'Avignon L’absence de diversité au théâtre français ET AILLEURS Les français sont-ils satisfaits de leur salaire ? Expectra Cyclisme : Thomas Voeckler a programmé sa fin de carrière France 3 Vous recyclez vos anciens appareils ? Découvrez ce qu'ils deviennent ! Eco-systèmes L'incroyable photo des sextuplés six ans après La Parisienne Attentat de Nice : une vidéo manipulée fait croire que le terroriste a été capturé vivant Le Monde Recommandé par États-Unis : un psychiatre afro-américain qui tente de calmer un patient autiste se fait tirer dessus par des policiers États-Unis : un psychiatre afro-américain qui tente… en coursÉtats-Unis : un psychiatre afro-américain qui tente de calmer un patient autiste se fait tirer dessus par des policiers Convention républicaine : Donald Trump promet "l… Convention républicaine : Donald Trump promet "le retour à la sécurité" aux États-Unis États-Unis - Découvrez les coulisses de la conventi… États-Unis - Découvrez les coulisses de la convention du parti Républicain Présidentielle aux États-Unis, Donald Trump en r… Présidentielle aux États-Unis, Donald Trump en route pour la Maison Blanche Présidentielle aux États-Unis, Donald Trump en r… Présidentielle aux États-Unis, Donald Trump en route pour la Maison Blanche FRANCE 24 Intelligence économique - France vs… FRANCE 24 Intelligence économique - France vs. Etats-Unis: La guerre économique sur les toiles de cinéma Commentaires 1234567 A la une CONGO-BRAZZAVILLE Blandine Sita Annette, une séropositive énergique COLOMBIE Commune 13 de San Javier à Medellin: de l'enfer au rêve touristique FINANCES Barroso chez Goldman Sachs: une nomination qui passe mal LITTÉRATURE/AFRIQUE Littérature et société, réflexions sur le roman francophone MAROC Union africaine: la stratégie marocaine RACISME Etats-Unis: le racisme en question, plus que jamais PARAGUAY Paraguay: la renaissance des indigènes Aché après le «génocide oublié» LITTÉRATURE «Tu le diras à ma mère», histoire d’une vie violée TOURISME L’été en pente verte: l’écotourisme dans le Vercors avec les Gîtes de France ECONOMIE Les APE, le piège de l’Europe à l’Afrique 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 L'hebdo ETATS-UNISRACISME Etats-Unis: le racisme en question, plus que jamais MAROCUNION AFRICAINEMOHAMMED VI Union africaine: la stratégie marocaine LITTÉRATURESOCIÉTÉLIVRES Littérature et société, réflexions sur le roman francophone CONGO-BRAZZAVILLESANTÉ ET MÉDECINESIDA Blandine Sita Annette, une séropositive énergique COLOMBIECRIMINALITÉTOURISME Commune 13 de San Javier à Medellin: de l'enfer au rêve touristique UNION EUROPÉENNEETATS-UNISFINANCES Barroso chez Goldman Sachs: une nomination qui passe mal TUNISIE Une proposition de loi contre les crimes racistes en Tunisie EXPOSITION Le « Déluge » de l’artiste Barthélémy Toguo TURQUIERECEP TAYYIP ERDOGANSOCIÉTÉ Coup d'Etat manqué: les Turcs divisés sur les mesures prises par le pouvoir MALIMAURITANIEDROITS DE L'ENFANT Mauritanie: les enfants soldats du camp de Mbera Tous les articles Twitter Ailleurs sur le web Le Monde Tortures, exécutions, détentions : le rapport qui accable l’armée camerounaise dans sa lutte contre Boko Haram Femme Actuelle Photo : qui est cette star à 11 ans ? Le Monde Attentat de Nice : témoignages du drame vu d’un balcon de la promenade des Anglais Elle Bisexualité des stars : la fin d’un tabou Orange Nice : Laurence Boccolini interpelle Hollande Contenus sponsorisés par

tats-Unis: le racisme en question, plus que jamais

Par Sabine CessouPublié le 22-07-2016 Modifié le 22-07-2016 à 14:53

14 août 2014. Des manifestations ont été organisées dans tous les Etats-Unis après la mort de Michael Brown, jeune Noir de 18 ans abattu par la police à Ferguson, Missouri.REUTERS/Eduardo Munoz

La spirale de la violence, entre bavures policières et meutres de policiers, provoque un vif débat sur le racisme aux Etats-Unis. Où il est question de la responsabilité du président Barack Obama, qui arrivera au terme de son second mandat le 17 janvier 2017, ainsi que des réponses à apporter à ce problème « systémique ».

Alton Sterling, 37 ans, et Philando Castile, 32 ans, ont été les 114e et 115e hommes noirs tués par la police en 2016 aux Etats-Unis. Ces énièmes bavures ont déclenché des manifestations à travers le pays. Mais le 7 juillet, à Dallas, cinq policiers ont été abattus par un tireur noir et trois autres agents ont péri dans une embuscade le 17 juillet à Baton Rouge, en Louisiane.

Un sentiment de revanche a poussé Micah Xaver Johnson, 25 ans, à abattre ces policiers à Dallas, avant d’être lui-même tué. Ancien soldat africain-américain ayant combattu en Afghanistan, Johnson est devenu un héros aux yeux de certains, jusqu’en Afrique et sur les réseaux sociaux. Son exemple a été suivi dix jours plus tard par Gavin Eugene Long, 29 ans,un autre Marine africain-américain ayant servi en Irak. Comme Johnson, ce dernier a critiqué et jugé insuffisant le mouvement de protestation pacifique Black Lives Matter (BLM), avant de passer à l’acte.

20 jullet 2016. Copie d'écran d'une vidéo montrant Charles Kinsey dans sa chambre d'hôpital, mimant la scène lorsque la police lui a tiré dessus.DR

L’impuissance de Barack Obama

Le fait que Barack Obama se soit déplacé à Dallas et ait réagi aux meurtres de policiers sans élever la voix de la même façon que lors des nombreuses bavures policières a alimenté le feu des critiques dans la communauté noire, 13 % de la population.

L’universitaire Cornel West, qui a déjà décrit par le passé Obama comme un « Républicain derrière un blackface », a encore une fois épinglé le président pour la « faiblesse » de sa réponse.

« Arrêtez de tuer des Noirs, a déclaré Cornel West. Arrêtez de tuer des travailleurs, parce que ce n’est pas juste une question raciale. Ils tuent beaucoup de nos frères et sœurs blancs aussi, mais du « chocolat » de manière disproportionnée. Nous sommes confrontés à des négligences sociales et un abandon économique. Tous les jours, des Noirs pauvres se débattent dans des conditions incroyablement oppressives. Nous devons pouvoir en parler de manière sincère et honnête, puis trouver des moyens de canaliser beaucoup de cette rage et de cette colère ».

Encore nombreux dans le camp démocrate, les admirateurs du premier président noir des Etats-Unis se trouvent à court d'arguments pour lui trouver des circonstances atténuantes et expliquer son impuissance face aux violences policières.

Manthia Diawara, directeur des études africaines à l’Université de New York (NYU), explique ainsi : « Les Africains-Américains sont désenchantés. Ils réalisent qu’Obama n’a pas pu faire ce pour quoi ils l’avaient élu. Ils avaient sans doute tort, parce qu’il est d’abord et avant tout un président américain, dont l’action a été déterminée par les institutions, la Cour suprême, le Congrès et le Sénat. Le président n’a pas de pouvoirs unilatéraux. Un seul homme ne peut pas venir et changer les choses… »

« Racisme systémique »

Ta-Nehisi Coates, le journaliste de 41 ans qui a publié en juillet 2015 Between the World and Me, un essai retentissant traduit en France sous le titre Une colère noire (Autrement, 2016), a traité de la violence dans laquelle baigne tout détenteur d’un corps noir dès son enfance aux Etats-Unis.

Il estimait encore, en février, que la question dépassait largement la personne de Barack Obama. « Ce n'est pas parce que Léon Blum a été chef du gouvernement français que la France n'a jamais connu de problème d'antisémitisme... Ce n'est pas parce que Benazir Bhutto a été Premier ministre qu'il n'y a pas de sexisme au Pakistan... De même, l'élection d'Obama n'a en aucun cas réglé la question du racisme aux Etats-Unis. »

Comme la chanteuse Alicia Keys, qui a posté une vidéo égrenant par la voix de célébrités noires les « 23 manières dont vous pourriez être tué si vous êtes Noir aux Etats-Unis », et interpellé Obama pour exiger « un changement maintenant », Coates tente d’éveiller les consciences sur un « racisme systémique ». Un phénomène dont la réalité est niée par une partie de l’opinion et certains experts, malgré les bavures à répétition et les scandales récurrents autour de textos racistes échangés par des policiers à Baton Rouge,San Francisco ou Fort Lauderdale.

D’autres analyses faites par des universitaires et des organes de presse ont été mises en avant par la revue Vanity Fair, relevant les pratiques des deux poids deux mesures de la police sur des critères de race. Faute de toute statistique de la police sur ses propres brutalités, les données collectées par le quotidien britannique The Guardian montrent que les jeunes Noirs américains ont cinq fois plus de chances que les Blancs de la même classe d’âge de se faire tuer par des agents en uniforme bleu.

« The Talk », le discours des parents noirs à leurs enfants

Dans un article publié le 12 juillet parThe Atlantic sur la « presque certitude de la violence anti-police », Coates rappelle l’une des facettes les plus paradoxales de ce racisme « systémique » à l’œuvre aux Etats-Unis.

Les parents noirs doivent apprendre à leurs enfants comment se comporter et quels gestes ne pas faire en présence de la police, « tout mouvement hasardeux pouvant se solder par leur assassinat légal ». Un rituel surnommé « The Talk » par les Africains-Américains, auquel n'a pas échappé Eric Holder, le premier procureur général noir des Etats-Unis, lorsqu'il était en fonction entre 2009 et 2015. « Quand le premier flic de la nation doit dire à ses enfants de rester sceptiques à l’égard de ses propres troupes, quelle légitimité cette police peut-elle avoir ? », s'interroge Coates.

A quelques mois de la fin du second mandat de Barack Obama, les Etats-Unis abordent un tournant face au racisme, qui fait l'objet d'un débat de fond. « Il n’y a pas de raccourcis pour s’en sortir, conclut Coates. Les appels moralisateurs à la non-violence n’aideront pas. « Réapprendre » [son métier à la police, ndlr] a ses limites. Tant que nous n’aurons pas bougé vers la question plus large de la politique, nous pouvons nous attendre à voir plus de victimes des brutalités policières. Notre tolérance face à cette possibilité sera égale à notre tolérance face à la possibilité de voir plus de Micah Xaver Johnson ».

CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS

Sur le même sujet

PrevNext

AILLEURS SUR LE WEB

Contenus sponsorisés par Outbrain

SUR RFI

ET AILLEURS

Recommandé par

États-Unis : un psychiatre afro-américain qui tente de calmer un patient autiste se fait tirer dessus par des policiers

  • États-Unis : un psychiatre afro-américain qui tente…

    en cours

  • Convention républicaine : Donald Trump promet "l…

  • États-Unis - Découvrez les coulisses de la conventi…

  • Présidentielle aux États-Unis, Donald Trump en r…

  • Présidentielle aux États-Unis, Donald Trump en r…

  • FRANCE 24 Intelligence économique - France vs…

Commentaires

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4
  5. 5
  6. 6
  7. 7

A la une

  • Blandine Sita Annette, une séropositive énergique

    CONGO-BRAZZAVILLE

  • Commune 13 de San Javier à Medellin: de l'enfer au rêve touristique

    COLOMBIE

  • Barroso chez Goldman Sachs: une nomination qui passe mal

    FINANCES

  • Littérature et société, réflexions sur le roman francophone

    LITTÉRATURE/AFRIQUE

  • Union africaine: la stratégie marocaine

    MAROC

  • Etats-Unis: le racisme en question, plus que jamais

    RACISME

  • Paraguay: la renaissance des indigènes Aché après le «génocide oublié»

    PARAGUAY

  • «Tu le diras à ma mère», histoire d’une vie violée

    LITTÉRATURE

  • L’été en pente verte: l’écotourisme dans le Vercors avec les Gîtes de France

    TOURISME

  • Les APE, le piège de l’Europe à l’Afrique

    ECONOMIE

  1. 1
  2. 2
  3. 3
  4. 4
  5. 5
  6. 6
  7. 7
  8. 8
  9. 9
  10. 10

Tous les articles

Ailleurs sur le web

Contenus sponsorisés par

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 06:32

14 juillet : non, la fête nationale ne célèbre pas la prise de la Bastille Axelle Choffat, Mis à jour le 14/07/16 15:32 Partager sur Facebook Twitter Email 14 juillet : 14 juillet 1789, fête nationale, origines 14 JUILLET 2016 - Si le 14 juillet est une date connue de tous, son origine et son histoire sont souvent méconnues ou mal interprétées. Mais d'où vient donc la fête nationale française, son défilé, ses feux d'artifice et ses bals ? [Mis à jour le 14 juillet 2016 à 15h32] Le 14 juillet 2016 est arrivé et avec lui son défilé militaire, ses bals populaires, et les incontournables feux d'artifice qui vont fleurir dans toute la France. Chaque année, la date du 14 juillet marque la fête nationale française et symbolise, à sa façon, la véritable entrée dans l'été et les vacances scolaires. Si les réjouissances organisées un peu partout dans l'Hexagone apparaissent aujourd'hui comme une évidence, leur origine et leur histoire sont complexe et souvent étonnantes. SOMMAIRE 14 juillet 1789 14 juillet 1790 14 juillet : fête nationale en France 14 juillet férié Défilé du 14 juillet Feu d'artifice du 14 juillet Fête du 14 juillet La date du 14 juillet comme date de fête nationale fut longtemps contestée et l'on ne commémore pas, comme on le croit souvent la prise de la Bastille en 1789... Alors que célèbre-t-on exactement le 14 juillet ? Qu'est-ce que la Fête de la Fédération ? Quelles sont les traditions liées à la Fête nationale ? Comment ce jour férié s'est-il imposé ? Comment le défilé militaire, les bals populaires ou les feux d'artifice sont devenus des moments essentiels de cette journée ? Voici les réponses aux principales questions qui se posent sur le 14 juillet. Découvrez tout sur la Fête nationale à l'aide de notre sommaire ci-contre. EN VIDEO - Quelques nouveautés pour le traditionnel défilé en 2016. 14 juillet 1789 Le 14 juillet 1789 est dans tous les esprits quand on évoque la Fête nationale. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mécontentement populaire, le roi a réuni les Etats généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces derniers demandent une réforme profonde des institutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante. L'initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se préparent à entrer dans Paris pour arrêter les députés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu'il appelle à réagir : c'est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une "Saint Barthélemy des patriotes". Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre. Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Au final, ils ne libèrent que quelques prisonniers et malfrats sans envergure. Mais cette vieille prison médiévale incarne l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté. Mais surprise : notre fête nationale ne commémore pas directement le 14 juillet 1789, même si cette première journée révolutionnaire a une portée symbolique. Le 14 juillet fait officiellement référence à un autre événement, moins connu, bien qu'appris par tous les élèves français dès leur plus jeune âge : la fête de la Fédération, organisée un an plus tard, le 14 juillet 1790... 14 juillet 1790 Après l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux. Une réaction à l'affaiblissement du pouvoir central. Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, un an après cette date symbolique, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars. Sur une esplanade aménagée pour l'occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale". Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n'est donc pas remise en cause. L'aspiration à l'union nationale triomphe et la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais la réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort. Gravure de la statue érigée place de la République à Paris en 1790. © Patrick Guenette / 123RF 14 juillet : fête nationale de la France Pendant près d'un siècle, la commémoration du 14 juillet est abandonnée. Elle réapparaît en 1880, sous la IIIe République. Le régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains. C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Mais la proposition, qui émane du député de la Seine Benjamin Raspail, n'est pas accueillie unanimement par l'Assemblée. Certains députés mettent en cause la violence du 14 juillet 1789. Et c'est finalement autour du 14 juillet 1790 que se fait le consensus ! Cette année là, on inaugure également le monument surmonté de la statue de la place de la République, et partout sont donnés concerts et feux d'artifices. "La colonne de Juillet" qui surplombe la place de la Bastille, elle, ne se réfère pas au 14 juillet 1789. Elle porte le nom des victimes des journées révolutionnaire de juillet 1830, les "Trois glorieuses". 14 juillet férié Un décret du 6 juillet 1880 instaure un défilé militaire qui l'on connait encore aujourd'hui. Cet événement doit alors effacer le souvenir de la défaite militaire subie pendant la guerre de 1870, la perte de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine au profit de l'Empire allemand et fortifier la République qui n'a pas encore dix ans. La première édition du défilé militaire a lieu à l'hippodrome de Longchamp, où il restera jusqu'en 1914. Le défilé du 14 juillet va ensuite perdurer et devenir un incontournable de la fête nationale (lire ci-dessous). Mais la loi de 1880 installe aussi le 14 juillet comme jour férié. L'idée est alors de donner une journée non travaillée aux Français pour participer aux commémorations, mais aussi écouter leur président. Dès le 14 juillet 1880, à 12h30, les canons du Mont-Valérien tonnent au-dessus de la Seine avant de se taire pour un discours du président de la République, Jules Grévy. Le Petit journal s'extasie devant un "magnifique spectacle [...] que le soleil de juillet illuminait de ses plus radieuses clartés", évoquant un vivant symbole d'union entre ces deux forces trop longtemps séparées, l'armée et la nation". Le journal populaire continue : "A l'émotion profonde, indicible, qui a tenu pendant vingt minutes, cent milles poitrines haletantes, on peut affirmer que pour cette foule qui se pressait autour des régiments massés, la remise des drapeaux revêtait sa signification vraie : la reconstitution de la France, la reconstitution de son armée nationale, s'affirmant enfin à la face du pays". 14 juillet france Le défilé du 14 juillet est organisé sur les Champs-Elysées, à Paris. © Gérard ROBERT Défilé du 14 juillet Après le 14 juillet 1880, le défilé militaire devient une institution. Le 14 juillet 1919, les maréchaux Foch, Joffre et Pétain défilent à cheval sur les Champs-Elysées - passant même sous l'Arc de Triomphe - pour célébrer la victoire dans la Première guerre mondiale acquise quelques mois plus tôt. C'est à ce moment que le traditionnel défilé du 14 juillet prend ses quartiers sur l'avenue la plus célèbre de Paris. Après une éclipse pendant la Seconde guerre mondiale, le défilé du 14 juillet prend son aspect actuel avec la multiplication des chars et des avions. Certains présidents de la République apportent cependant des innovations de courte durée. Pendant son mandat, Valéry Giscard d'Estaing déplace le défilé dans d'autres artères de Paris, comme le Cours de Vincennes, l'Ecole militaire ou encore entre Bastille et République à Bastille. En 1982, François Mitterrand repoussait le défilé à la nuit tombée. Le cérémonial est parfaitement huilé. Les répétitions du défilé ont lieu en général le 12 juillet aux aurores, soit deux jours avant la date clef. Il s'ouvre avec le passage des avions et hélicoptères. En tout, ce sont environ 4 000 soldats qui défilent sur les Champs-Elysées à un rythme de 120 pas par minute. Les élèves d'écoles prestigieuses comme Saint-Cyr se présentent en grand uniforme. La marche est traditionnellement clôturée par les unités de la Légion étrangère, célèbres pour leur barbe volumineuse et leur pas plus lent. EN VIDEO - 14 Juillet : revivez le défilé aérien en intégralité Feu d'artifice du 14 juillet Le défilé du 14 juillet s'est donc imposé comme un rendez-vous incontournable au fil des années. Mais comment le feu d'artifice a-t-il a son tour été associé à la fête nationale ? Plus généralement d'où à bien pu venir l'idée de tirer des pétards aussi bruyants que lumineux pour célébrer l’événement ? Les explications sont cette fois assez floues ou en tout cas incomplètes. Il faut d'abord savoir que les feux d'artifice en eux-mêmes remontent à plusieurs siècles et ont même été inventés par... la monarchie. Cocasse quand on sait qu'il est aujourd'hui une institution du 14 juillet au presque. L'histoire de France fait régulièrement référence au spectacle donné en 1612 sur la place des Vosges à Paris lors du mariage de Louis XIII et d'Anne d'Autriche. Il s'agirait du premier véritable feu d'artifice en France. Mais l'art du feu d'artifice est bien plus ancien et a été importé d'Asie. Ce sont les Chinois qui, les premiers, ont utilisé la poudre noire pour impressionner les foules. L'art remonterait au VIIIe siècle environ et aurait été importé en Europe par Marco Polo au XIIIe siècle. Les feux d'artifice, comble de la modernité à la Renaissance, vont se développer et seront rapidement considérés comme des spectacles très prestigieux, les plus grandioses pour leurs spectateurs, mais aussi les plus flatteurs pour leurs organisateurs, souvent de grands monarques soucieux de démontrer leur richesse et leur superbe. Pour le mariage de Louis XIII, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se seraient déplacées pendant ce spectacle unique, pour des festivités qui dureront plusieurs jours. Progressivement, chaque fête royale, en particulier à Versailles, sera prétexte à un feu d'artifice, des naissances aux mariages en passant par les baptêmes. Le spectacle pyrotechnique, qui ne cessera de se perfectionner, sera un ingrédient indispensable au même titre que le banquet ou le bal en de telles occasions. On parlera même d'une "école italienne" du feu d'artifice, avec des artificiers soucieux de masquer les rampes de lancement et les fusées par des décors majestueux, qui prendront feu à la fin des spectacles (donnant sans doute naissance au bouquet final). Loin de signer une rupture avec cette pratique monarchique, la Révolution va se l'approprier dans un premier temps et la rendre accessible au peuple. Le feu d'artifice n'est plus réservé à l'élite et à la cour en 1790 et un spectacle est déjà donné lors de la Fête de la Fédération du 14 juillet. Certains républicains mettront entre parenthèse les feux d'artifice pour leur passé royal, mais ceux-ci reviendront en force avec Napoléon, soucieux lui aussi d'impressionner les foules. En 1880, quand il est décidé de faire du 14 juillet la fête nationale, le feu d'artifice est réellement entré dans les moeurs. La IIIe République l'a adopté et avec l’industrialisation, il devient un art moins coûteux. C'est à cette époque de bouillonnement qu'il gagnera en hauteur, avec des fusées plus puissantes, en couleurs avec de nouvelles poudres, et en bruit avec des pétards plus festifs. EN VIDEO - Pour beaucoup, les feux d'artifice sont en fait italiens. Fête du 14 juillet Au fil des années, le 14 juillet a connu bien des péripéties, mais aussi des évolutions qui l'ont transformée en fête générale voire globale, associant tous les Français dans des célébrations plus festives et populaires. En 1886, une femme, cantinière du 131e régiment d'infanterie, défile pour la première fois. En 1915, le défilé militaire se déplace du Champs-de-Mars aux Champs-Elysées et en 1919, le "défilé de la victoire" réunit sur place l'ensemble des forces des pays alliés. En 1936, les syndicats se joignent, à leur façon, à la fête. Après le défilé militaire, un million de personne défilent à l'appel des organisations syndicales. De 1939 à 1945, dans le Paris occupé, la journée n'est pas célébrée. Le 14 juillet 1940, à Londres, le général de Gaulle réitère ses appels à la résistance. Mais en juillet 1945, on célèbre la Libération partout en France. Tous les ans depuis, le 14 juillet est l'occasion de tirer des feux d'artifices et d'organiser des bals populaires... Dans toute la France, des événements sont organisés le 14 juillet ou bien la veille au soir. L'origine des bals du 14 juillet, et notamment du célèbre bal des pompiers, est d'ailleurs incertaine. Pour beaucoup, cette tradition remonte au début du XXe siècle, et serait née de la frustration des pompiers de ne pas pouvoir participer à cette grande fête. Les uns étaient en effet chargés de défiler avec les autres militaires quand les autres devaient rester en alerte pour prévenir les incident et les incendies, courants, on le sait quand des feux d'artifice sont tirés. Lors d'un 14 juillet indéterminé, des pompiers auraient invité des passantes à danser à l'entrée de leur caserne. Chaque année, ce rendez-vous s'est développé et installé jusqu'à ce que les amicales des pompiers organisent leur propre bal, chaque année, le 13 ou le 14 juillet. Pour d'autres, c'est la date du 14 juillet 1937, qui signe le début des bals des pompiers. A Paris, à Montmartre, un sergent du nom de Cournet aurait décidé un jour lui aussi d'ouvrir les portes de sa caserne donnant naissance à une grande fête, rapporte Libération qui a enquêté sur cette tradition en 2014. Cette version de l'histoire est notamment reprise sur le site Internet des pompiers de Paris. Déposez vos plus belles photos du 14 juillet TÉMOIGNAGES Vos photos du 14 juillet Bals populaires, défilés, feux d'artifice... Montrez-nous vos plus belles photos de fête nationale. Participez | Premiers témoignages Les dernières contributions ""Du sol au plafond... "" Georges Enguehard, Le Blanc "Défilé du 14 juillet" Nadine Mesellaty, La Penne Sur Huveaune "Feux d'artifice à condette" Jean-Baptiste Descamps, Condette "Dans le ciel de L'Houmeau..." Jean-Michel Eple, Lagord "Pluie d'étoiles patriotes" Christiane Mothiron, Paris Participez | Toutes les contributions Partager sur Facebook Twitter Email NEWSLETTERS Exemple de newsletter Vous aimez nos articles ? Recevez-les en premier ! Entrez votre email OK Sponsorisé par PARIS / FÊTES 14 juillet 14 juillet que fetes on 14 juillet insolite 14 juillet : non, la fête nationale ne célèbre pas la prise de la Bastille Feu d'artifice du 14 juillet à Paris : un programme riche dans la capitale Fête des mères 2017 : une date clé du calendrier, son origine et les cadeaux... Fête des grands-mères 2017 : date, cadeaux, origine... On vous explique Voir aussi : Paris Fêtes 14 juillet Jour férié Annonces Google NEWSLETTERS Actualité Voir un exemple Sport Voir un exemple Les dossiers d'actu Voir un exemple Entrer son email pour s'abonner Ok EN CE MOMENT Attentat à Nice Mohamed Lahouaiej Bouhlel Macron 14 juillet Jean-Marc Morandini Tour de France JO 2016 SONDAGE Vous sentez-vous bien protégé(e) contre le terrorisme ? Oui Non Je ne sais pas Tous les sondagesVALIDER Résultat du bac Nantes Lyon Rennes Paris Lille Résultat du brevet Créteil Nantes Bordeaux Paris Versailles Résultat du BTS Qui sommes-nous ? Contact Publicité Formation La société Plan Presse Recrutement Données personnelles Mentions légales © 2016 CCM Benchmark Voyage Loisirs Restos Cinéma Bricolage Argent Décoration Cuisine Auto Santé Homme Actualités High-tech Entreprise Expeert

14 juillet : non, la fête nationale ne célèbre pas la prise de la Bastille

14 JUILLET 2016 - Si le 14 juillet est une date connue de tous, son origine et son histoire sont souvent méconnues ou mal interprétées. Mais d'où vient donc la fête nationale française, son défilé, ses feux d'artifice et ses bals ?

[Mis à jour le 14 juillet 2016 à 15h32] Le 14 juillet 2016 est arrivé et avec lui son défilé militaire, ses bals populaires, et les incontournables feux d'artifice qui vont fleurir dans toute la France. Chaque année, la date du 14 juillet marque la fête nationale française et symbolise, à sa façon, la véritable entrée dans l'été et les vacances scolaires. Si les réjouissances organisées un peu partout dans l'Hexagone apparaissent aujourd'hui comme une évidence, leur origine et leur histoire sont complexe et souvent étonnantes.

SOMMAIRE

La date du 14 juillet comme date de fête nationale fut longtemps contestée et l'on ne commémore pas, comme on le croit souvent la prise de la Bastille en 1789... Alors que célèbre-t-on exactement le 14 juillet ? Qu'est-ce que la Fête de la Fédération ? Quelles sont les traditions liées à la Fête nationale ? Comment ce jour férié s'est-il imposé ? Comment le défilé militaire, les bals populaires ou les feux d'artifice sont devenus des moments essentiels de cette journée ? Voici les réponses aux principales questions qui se posent sur le 14 juillet. Découvrez tout sur la Fête nationale à l'aide de notre sommaire ci-contre.

EN VIDEO - Quelques nouveautés pour le traditionnel défilé en 2016.

14 juillet 1789

Le 14 juillet 1789 est dans tous les esprits quand on évoque la Fête nationale. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mécontentement populaire, le roi a réuni les Etats généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces derniers demandent une réforme profonde des institutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante. L'initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se préparent à entrer dans Paris pour arrêter les députés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu'il appelle à réagir : c'est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une "Saint Barthélemy des patriotes".

Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre. Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Au final, ils ne libèrent que quelques prisonniers et malfrats sans envergure. Mais cette vieille prison médiévale incarne l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté.

Mais surprise : notre fête nationale ne commémore pas directement le 14 juillet 1789, même si cette première journée révolutionnaire a une portée symbolique. Le 14 juillet fait officiellement référence à un autre événement, moins connu, bien qu'appris par tous les élèves français dès leur plus jeune âge : la fête de la Fédération, organisée un an plus tard, le 14 juillet 1790...

14 juillet 1790

Après l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux. Une réaction à l'affaiblissement du pouvoir central. Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, un an après cette date symbolique, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise.

Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars. Sur une esplanade aménagée pour l'occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale". Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n'est donc pas remise en cause. L'aspiration à l'union nationale triomphe et la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais la réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.

14 juillet : fête nationale de la France

Pendant près d'un siècle, la commémoration du 14 juillet est abandonnée. Elle réapparaît en 1880, sous la IIIe République. Le régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains. C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Mais la proposition, qui émane du député de la Seine Benjamin Raspail, n'est pas accueillie unanimement par l'Assemblée. Certains députés mettent en cause la violence du 14 juillet 1789. Et c'est finalement autour du 14 juillet 1790 que se fait le consensus !

Cette année là, on inaugure également le monument surmonté de la statue de la place de la République, et partout sont donnés concerts et feux d'artifices. "La colonne de Juillet" qui surplombe la place de la Bastille, elle, ne se réfère pas au 14 juillet 1789. Elle porte le nom des victimes des journées révolutionnaire de juillet 1830, les "Trois glorieuses".

14 juillet férié

Un décret du 6 juillet 1880 instaure un défilé militaire qui l'on connait encore aujourd'hui. Cet événement doit alors effacer le souvenir de la défaite militaire subie pendant la guerre de 1870, la perte de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine au profit de l'Empire allemand et fortifier la République qui n'a pas encore dix ans. La première édition du défilé militaire a lieu à l'hippodrome de Longchamp, où il restera jusqu'en 1914. Le défilé du 14 juillet va ensuite perdurer et devenir un incontournable de la fête nationale (lire ci-dessous).

Mais la loi de 1880 installe aussi le 14 juillet comme jour férié. L'idée est alors de donner une journée non travaillée aux Français pour participer aux commémorations, mais aussi écouter leur président. Dès le 14 juillet 1880, à 12h30, les canons du Mont-Valérien tonnent au-dessus de la Seine avant de se taire pour un discours du président de la République, Jules Grévy. Le Petit journal s'extasie devant un "magnifique spectacle [...] que le soleil de juillet illuminait de ses plus radieuses clartés", évoquant un vivant symbole d'union entre ces deux forces trop longtemps séparées, l'armée et la nation". Le journal populaire continue : "A l'émotion profonde, indicible, qui a tenu pendant vingt minutes, cent milles poitrines haletantes, on peut affirmer que pour cette foule qui se pressait autour des régiments massés, la remise des drapeaux revêtait sa signification vraie : la reconstitution de la France, la reconstitution de son armée nationale, s'affirmant enfin à la face du pays".

Défilé du 14 juillet

Après le 14 juillet 1880, le défilé militaire devient une institution. Le 14 juillet 1919, les maréchaux Foch, Joffre et Pétain défilent à cheval sur les Champs-Elysées - passant même sous l'Arc de Triomphe - pour célébrer la victoire dans la Première guerre mondiale acquise quelques mois plus tôt. C'est à ce moment que le traditionnel défilé du 14 juillet prend ses quartiers sur l'avenue la plus célèbre de Paris. Après une éclipse pendant la Seconde guerre mondiale, le défilé du 14 juillet prend son aspect actuel avec la multiplication des chars et des avions. Certains présidents de la République apportent cependant des innovations de courte durée.

Pendant son mandat, Valéry Giscard d'Estaing déplace le défilé dans d'autres artères de Paris, comme le Cours de Vincennes, l'Ecole militaire ou encore entre Bastille et République à Bastille. En 1982, François Mitterrand repoussait le défilé à la nuit tombée.
Le cérémonial est parfaitement huilé. Les répétitions du défilé ont lieu en général le 12 juillet aux aurores, soit deux jours avant la date clef. Il s'ouvre avec le passage des avions et hélicoptères. En tout, ce sont environ 4 000 soldats qui défilent sur les Champs-Elysées à un rythme de 120 pas par minute. Les élèves d'écoles prestigieuses comme Saint-Cyr se présentent en grand uniforme. La marche est traditionnellement clôturée par les unités de la Légion étrangère, célèbres pour leur barbe volumineuse et leur pas plus lent.

EN VIDEO - 14 Juillet : revivez le défilé aérien en intégralité

Feu d'artifice du 14 juillet

Le défilé du 14 juillet s'est donc imposé comme un rendez-vous incontournable au fil des années. Mais comment le feu d'artifice a-t-il a son tour été associé à la fête nationale ? Plus généralement d'où à bien pu venir l'idée de tirer des pétards aussi bruyants que lumineux pour célébrer l’événement ? Les explications sont cette fois assez floues ou en tout cas incomplètes. Il faut d'abord savoir que les feux d'artifice en eux-mêmes remontent à plusieurs siècles et ont même été inventés par... la monarchie. Cocasse quand on sait qu'il est aujourd'hui une institution du 14 juillet au presque. L'histoire de France fait régulièrement référence au spectacle donné en 1612 sur la place des Vosges à Paris lors du mariage de Louis XIII et d'Anne d'Autriche. Il s'agirait du premier véritable feu d'artifice en France.

Mais l'art du feu d'artifice est bien plus ancien et a été importé d'Asie. Ce sont les Chinois qui, les premiers, ont utilisé la poudre noire pour impressionner les foules. L'art remonterait au VIIIe siècle environ et aurait été importé en Europe par Marco Polo au XIIIe siècle. Les feux d'artifice, comble de la modernité à la Renaissance, vont se développer et seront rapidement considérés comme des spectacles très prestigieux, les plus grandioses pour leurs spectateurs, mais aussi les plus flatteurs pour leurs organisateurs, souvent de grands monarques soucieux de démontrer leur richesse et leur superbe. Pour le mariage de Louis XIII, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui se seraient déplacées pendant ce spectacle unique, pour des festivités qui dureront plusieurs jours. Progressivement, chaque fête royale, en particulier à Versailles, sera prétexte à un feu d'artifice, des naissances aux mariages en passant par les baptêmes. Le spectacle pyrotechnique, qui ne cessera de se perfectionner, sera un ingrédient indispensable au même titre que le banquet ou le bal en de telles occasions. On parlera même d'une "école italienne" du feu d'artifice, avec des artificiers soucieux de masquer les rampes de lancement et les fusées par des décors majestueux, qui prendront feu à la fin des spectacles (donnant sans doute naissance au bouquet final).

Loin de signer une rupture avec cette pratique monarchique, la Révolution va se l'approprier dans un premier temps et la rendre accessible au peuple. Le feu d'artifice n'est plus réservé à l'élite et à la cour en 1790 et un spectacle est déjà donné lors de la Fête de la Fédération du 14 juillet. Certains républicains mettront entre parenthèse les feux d'artifice pour leur passé royal, mais ceux-ci reviendront en force avec Napoléon, soucieux lui aussi d'impressionner les foules. En 1880, quand il est décidé de faire du 14 juillet la fête nationale, le feu d'artifice est réellement entré dans les moeurs. La IIIe République l'a adopté et avec l’industrialisation, il devient un art moins coûteux. C'est à cette époque de bouillonnement qu'il gagnera en hauteur, avec des fusées plus puissantes, en couleurs avec de nouvelles poudres, et en bruit avec des pétards plus festifs.

EN VIDEO - Pour beaucoup, les feux d'artifice sont en fait italiens.

Fête du 14 juillet

Au fil des années, le 14 juillet a connu bien des péripéties, mais aussi des évolutions qui l'ont transformée en fête générale voire globale, associant tous les Français dans des célébrations plus festives et populaires. En 1886, une femme, cantinière du 131e régiment d'infanterie, défile pour la première fois. En 1915, le défilé militaire se déplace du Champs-de-Mars aux Champs-Elysées et en 1919, le "défilé de la victoire" réunit sur place l'ensemble des forces des pays alliés.

En 1936, les syndicats se joignent, à leur façon, à la fête. Après le défilé militaire, un million de personne défilent à l'appel des organisations syndicales. De 1939 à 1945, dans le Paris occupé, la journée n'est pas célébrée. Le 14 juillet 1940, à Londres, le général de Gaulle réitère ses appels à la résistance. Mais en juillet 1945, on célèbre la Libération partout en France. Tous les ans depuis, le 14 juillet est l'occasion de tirer des feux d'artifices et d'organiser des bals populaires... Dans toute la France, des événements sont organisés le 14 juillet ou bien la veille au soir.

L'origine des bals du 14 juillet, et notamment du célèbre bal des pompiers, est d'ailleurs incertaine. Pour beaucoup, cette tradition remonte au début du XXe siècle, et serait née de la frustration des pompiers de ne pas pouvoir participer à cette grande fête. Les uns étaient en effet chargés de défiler avec les autres militaires quand les autres devaient rester en alerte pour prévenir les incident et les incendies, courants, on le sait quand des feux d'artifice sont tirés. Lors d'un 14 juillet indéterminé, des pompiers auraient invité des passantes à danser à l'entrée de leur caserne. Chaque année, ce rendez-vous s'est développé et installé jusqu'à ce que les amicales des pompiers organisent leur propre bal, chaque année, le 13 ou le 14 juillet. Pour d'autres, c'est la date du 14 juillet 1937, qui signe le début des bals des pompiers. A Paris, à Montmartre, un sergent du nom de Cournet aurait décidé un jour lui aussi d'ouvrir les portes de sa caserne donnant naissance à une grande fête, rapporte Libération qui a enquêté sur cette tradition en 2014. Cette version de l'histoire est notamment reprise sur le site Internet des pompiers de Paris.

Déposez vos plus belles photos du 14 juillet

TÉMOIGNAGES

Vos photos du 14 juillet

Bals populaires, défilés, feux d'artifice... Montrez-nous vos plus belles photos de fête nationale.

Participez | Premiers témoignages

Les dernières contributions

Participez | Toutes les contributions

NEWSLETTERS

Exemple de newsletter

Vous aimez nos articles ?
Recevez-les en premier !

Sponsorisé par

PARIS / FÊTES

Annonces Google

NEWSLETTERS

Actualité

Voir un exemple

Sport

Voir un exemple

Les dossiers d'actu

Voir un exemple

EN CE MOMENT

SONDAGE

Vous sentez-vous bien protégé(e) contre le terrorisme ?
  • Oui
  • Non
  • Je ne sais pas

Résultat du bac

VoyageLoisirsRestosCinémaBricolageArgentDécorationCuisineAutoSantéHommeActualitésHigh-techEntrepriseExpeert

Partager cet article
Repost0
16 juillet 2016 6 16 /07 /juillet /2016 06:27

n sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies ou autres traceurs pour réaliser des statistiques de visites. JE COMPRENDS Accès rapide : Contenu Navigation Recherche Accueil Élysée – Présidence de la République Agenda du président Réseaux sociaux L'Élysée sur Facebook (nouvelle fenêtre) L'Élysée sur Twitter (nouvelle fenêtre) L'Élysée sur Instagram (nouvelle fenêtre) L'Élysée sur Vine (nouvelle fenêtre) Recherche VALIDER LA RECHERCHE LES ACTUALITÉS CHRONOLOGIE RÉSEAUX SOCIAUX PHOTOS ET VIDÉOS LES DOSSIERS LES COULISSES Ecrire au Président Le président de la République Les présidents depuis 1848 Les institutions Les textes Les symboles : page sélectionnée L'Élysée Le fonctionnement Flux en direct DÉCLARATION DU PRÉSIDENT FRANÇOIS HOLLANDE À NICE Ouvrir le direct de l'Élysée La fête nationale du 14 juillet AGRANDIR LA TAILLE DES CARACTÈRES DIMINUER LA TAILLE DES CARACTÈRES DE L'ARTICLE ÉCOUTER IMPRIMER Partager sur : Partager La fête nationale du 14 juillet sur Facebook (nouvelle fenêtre) Partager La fête nationale du 14 juillet sur Twitter (nouvelle fenêtre) Chaque année depuis 1880, la République fête la Nation au milieu du mois de juillet. Que célèbre-t-elle exactement ? Comment la journée a-t-elle été choisie ? Quels en sont les enjeux ? Elle se construit sur le souvenir et la signification de deux événements révolutionnaires qui placent le peuple au cœur de l'action, à la fois acteur et objet, sujet et finalité. Cependant les faits portent leur propre histoire et interprétation, et font de la mémoire collective autour du 14 juillet, une reconstruction. Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, de l'événement au mythe. L'élévation au rang d'événement fondateur donne au 14 juillet 1789 une place singulière dans la mémoire nationale. Evénement révolutionnaire ou révolte d'Ancien Régime ? La Bastille occupe une place particulière dans l'imaginaire populaire qui contribue à la nature même de l'événement et à son interprétation. Forteresse, prison symbole de l'arbitraire royal en matière de justice, forteresse militarisée tournée vers la capitale, lieu de révolte potentiel, notamment le faubourg Saint Antoine, lieu des supplices les moins avouables dont auraient été victimes des condamnés non identifiables tant en nombre qu'en nom, mouroir sans retour possible vers la société des hommes, symbole de la tyrannie, la liste est longue des caractères de ce bastion érigé à partir du roi Charles V et qui avait perdu depuis longtemps son statut de prison. Lors de l'ouverture de la forteresse conquise ou simplement remise suite à la reddition de sa garnison, le peuple de Paris n'y trouva semble-t-il que sept prisonniers, dont quatre faussaires. L'événement connut en réalité deux réussites : l'une répond aux objectifs du peuple venu l'assiéger, l'autre à sa postérité. L'événement est une réaction populaire à la situation de crainte provoquée par la présence de troupes autour de la capitale. Le peuple de Paris forme une milice assez conséquente estimée à plus de 40 000 hommes. Le 12 juillet, un dimanche, le renvoi de Necker est connu à Paris qui entre en émoi, non par sympathie pour le ministre, mais par crainte d'un retour en force de l'autorité royale. Camille Desmoulins harangue la foule au Palais Royal pour l'inciter à se défendre. Des manifestations spontanées dans les rues soutiennent Necker et l'intervention d'un régiment allemand aux Tuileries fait des blessés. Les soucis alimentaires de la ville entretiennent la crainte, l'émotion au sens moderne du terme. Le lendemain matin, très tôt, des barrières d'octroi sont incendiées, le couvent Saint Lazare est pillé car soupçonné d'abriter du grain. A l'Hôtel de Ville dans la matinée, des électeurs de la ville de Paris dirigés par le prévôt des marchands, Jacques de Flesselles, créent un comité permanent et une milice, avec comme signe di

n sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies ou autres traceurs pour réaliser des statistiques de visites.

Accès rapide :

Réseaux sociaux

VALIDER LA RECHERCHE

Flux en direct

DÉCLARATION DU PRÉSIDENT FRANÇOIS HOLLANDE À NICE

Ouvrir le direct de l'Élysée

La fête nationale du 14 juillet

AGRANDIR LA TAILLE DES CARACTÈRES DIMINUER LA TAILLE DES CARACTÈRES DE L'ARTICLE

Partager sur :

Chaque année depuis 1880, la République fête la Nation au milieu du mois de juillet. Que célèbre-t-elle exactement ? Comment la journée a-t-elle été choisie ? Quels en sont les enjeux ? Elle se construit sur le souvenir et la signification de deux événements révolutionnaires qui placent le peuple au cœur de l'action, à la fois acteur et objet, sujet et finalité. Cependant les faits portent leur propre histoire et interprétation, et font de la mémoire collective autour du 14 juillet, une reconstruction.

Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, de l'événement au mythe.

L'élévation au rang d'événement fondateur donne au 14 juillet 1789 une place singulière dans la mémoire nationale. Evénement révolutionnaire ou révolte d'Ancien Régime ? La Bastille occupe une place particulière dans l'imaginaire populaire qui contribue à la nature même de l'événement et à son interprétation. Forteresse, prison symbole de l'arbitraire royal en matière de justice, forteresse militarisée tournée vers la capitale, lieu de révolte potentiel, notamment le faubourg Saint Antoine, lieu des supplices les moins avouables dont auraient été victimes des condamnés non identifiables tant en nombre qu'en nom, mouroir sans retour possible vers la société des hommes, symbole de la tyrannie, la liste est longue des caractères de ce bastion érigé à partir du roi Charles V et qui avait perdu depuis longtemps son statut de prison. Lors de l'ouverture de la forteresse conquise ou simplement remise suite à la reddition de sa garnison, le peuple de Paris n'y trouva semble-t-il que sept prisonniers, dont quatre faussaires.

L'événement connut en réalité deux réussites : l'une répond aux objectifs du peuple venu l'assiéger, l'autre à sa postérité. L'événement est une réaction populaire à la situation de crainte provoquée par la présence de troupes autour de la capitale. Le peuple de Paris forme une milice assez conséquente estimée à plus de 40 000 hommes. Le 12 juillet, un dimanche, le renvoi de Necker est connu à Paris qui entre en émoi, non par sympathie pour le ministre, mais par crainte d'un retour en force de l'autorité royale. Camille Desmoulins harangue la foule au Palais Royal pour l'inciter à se défendre. Des manifestations spontanées dans les rues soutiennent Necker et l'intervention d'un régiment allemand aux Tuileries fait des blessés. Les soucis alimentaires de la ville entretiennent la crainte, l'émotion au sens moderne du terme. Le lendemain matin, très tôt, des barrières d'octroi sont incendiées, le couvent Saint Lazare est pillé car soupçonné d'abriter du grain. A l'Hôtel de Ville dans la matinée, des électeurs de la ville de Paris dirigés par le prévôt des marchands, Jacques de Flesselles, créent un comité permanent et une milice, avec comme signe di

Partager cet article
Repost0
16 novembre 2015 1 16 /11 /novembre /2015 03:56

SOCIÉTÉ A voir :Fait diversJusticeReligionSantéFamilleEnquêteEnvironnementMétéoTraficJeunesseSexualitéMigrants à CalaisL'abattoir d'AlèsLa police en FranceIntempéries meurtrières sur la Côte d'AzurLes migrants à ParisLa menace terroriste en FranceLa sécurité routièreLa mafiaPolitique et terrorismeImmigration et intégration en FranceL'énigme du vol MH370Ces Français candidats au djihadLe harcèlement de rueRetard SNCF : les indemnisationsLe fléau des violences conjugalesVidéo SociétéAfficher / Masquer plus d'entrées Plusieurs assaillants identifiés, la France bombarde le fief de Daech Actualité Société Par LEXPRESS.fr , publié le 13/11/2015 à 22:19 , mis à jour le 15/11/2015 à 22:09 36.3K partages facebookPartager TwitterTweeter Google plusPartager Mail Whatsapp Whatsapp 70 réactionscommentaire Des attaques terroristes ont été menées dans sept lieux vendredi 13 novembre à Paris. Au moins 129 personnes sont mortes. 352 personnes ont été blessées et 99 d'entre elles sont dans un "état d'urgence". Des personnes ont été interpellées en Belgique et l'un des assaillants reste activement recherché. Les enquêteurs ont pu identifier trois kamikazes. Voir plus Actualiser le live 6h Le point à 22h Le bilan des attentats de Paris ne s'est pas alourdi, dimanche, tandis que l'enquête sur les attentats continuait. L'Express fait le point sur les derniers éléments de la journée: Plusieurs assaillants ont été identifiés dans la journée. Un appel à témoins a été lancé pour Salah Abdeslam, un des trois frères soupçonnés d'être impliqués dans les attentats de Paris, peut-être en fuite. Un autre de ses frères, Ibrahim, serait le kamikaze du boulevard Voltaire tandis que le dernier, Mohamed, est actuellement en garde à vue à Bruxelles. En plus d'Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants du Bataclan, la justice française affirme avoir identifié le corps d'un des kamikazes du stade du France, dont l'identité reste pour l'heure inconnue.Un peu plus tôt dans la journée, une voiture utilisée lors des attentats a été retrouvée à Montreuil en banlieue parisienne. A son bord, les enquêtes ont découvert plusieurs kalachnikovs et des chargeurs vides. François Hollande a l'intention de prolonger à trois mois l'état d'urgence décrété dans la nuit de vendredi à samedi. Pour cela, il devra faire voter un loi. L'opposition de gauche radicale a fait savoir son opposition à ce projet. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a promis le "dissolution de mosquées dans lesquelles des acteurs profèrent la haine". De son côté, le président du parti d'opposition Les Républicains Nicolas Sarkozy a appelé à ce que "Toute personne qui consulte des sites djihadistes doit être considérée comme djihadiste". Il souhaite également que les personnes faisant l'objet d'une fiche S soient assignées à résidence avec un bracelet électronique. Toute la journée de dimanche, en dépit des appels des autorités à éviter les rassemblements, de nombreux Parisiens sont venus se recueillir près des lieux des attentats. En fin de journée, ils étaient plusieurs milliers réunis place de la République, à l'endroit même où s'étaient déroulées les premières commémorations après les attentats de janvier. Mais peu après 19h, un immense mouvement de foulea vidé la place de la République. Des policiers ont pris position, appelant les quelques personnes restantes à se mettre à l'abri. Au même moment, dans au moins deux autres quartiers de Paris, des mouvements de panique similaires ont été rapportés. On ignore pour l'heure l'origine exacte de la fausse alerte. Il pourrait s'agir d'une ampoule cassée dans un bar ou un restaurant. D'autres témoins ont également parlé de pétards lancés pour effrayer des passants. La situation est revenue à la normale au bout d'une vingtaine de minutes. Dans la soirée de dimanche, le ministère français de la Défense a annoncé avoir mené des bombardements "massifs" sur le fief de l'organisation Etat islamique à Raqqa. Au moins 20 bombes auraient été lâchées sur cette ville de l'est de la Syrie. Nous espérons vous retrouver demain. 6h La contre-attaque française en Syrie En fin de soirée, le ministère de la Défense a annoncé un bombardement massif de l'armée française sur le fief de l'organisation Etat islamique à Raqqa. Au moins 20 bombes ont été larguées sur cette ville de Syrie. "Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l'EI en arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste", a précisé le ministère dans un communiqué. Selon une source d'activistes anti-EI, les bombardements auraient notamment touché un stade, un musée, des cliniques et un bâtiment politique de la ville. Samedi, l'organisation Etat islamique avait revendiqué les attentats de Paris qui ont fait au moins 129 morts. 7h Les quatre vérités de Marc Trévidic L'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic a livré ce dimanche un diagnostic pessimiste sur la menace terroriste en France. Selon lui, de nouveaux attentats sont à prévoir. En cause, les retards pris par les pouvoirs publics dans la luttre contre la radicalisation. >> Retrouvez son interview ici 7h Cazeneuve promet la "dissolution" de mosquées radicales Interrogé sur France 2 sur l'islam radical en France, Bernard Cazeneuve a promis que des démarches étaient en cours pour qu'advienne la "dissolution de mosquées dans lesquelles des acteurs profèrent la haine". Et d'ajouter: "Je n'ai pas attendu l'état d'urgence pour m'attaquer aux prêcheurs de haine mais l'état d'urgence doit nous permettre d'être plus rapides". 7h Le nom du détenteur du passeport syrien divulgué Le passeport syrien trouvé près du corps d'un des auteurs des attentats est établi au nom de Ahmad Al Mohammad, 25 ans. Ce document a été présenté par un demandeur d'asile arrivé en Grèce, avant de prendre la route des Balkans, a indiqué Athènes dimanche. Le ministre de la politique migratoire, Iannis Mouzalas, a annoncé lors d'un point de presse que l'homme a été enregistré sur l'île de Leros, en face des côtes turques, le 3 octobre dernier, a quitté la Grèce à une date inconnue et a été repéré pour la dernière fois en Croatie quelques jours plus tard. Selon lui, le processus d'enregistrement avait été conforme aux règles européennes, et l'homme avait été autorisé à continuer son voyage, le nom d'Al Mohammad n'apparaissant pas dans les fichiers criminels européens. On ne sait pas, pour l'heure, si le passeport appartient bien à un des terroristes. 7h EN IMAGES. Le rassemblement de la place de la République Dimanche soir, des milliers de personnes se sont réunies sur la place de la République à Paris, avant qu'un mouvement de panique ne disperse la foule. >> Retrouvez ici les images de cette soirée mouvementée Des personnes se recueillent devant le Bataclan, en hommage aux victimes des attentats, le 15 novembre 2015 à Paris Des personnes se recueillent devant le Bataclan, en hommage aux victimes des attentats, le 15 novembre 2015 à ParisAFP/FRANCK FIFE 7h A l'appel des réseaux sociaux et des médias, le public du match entre les Bleus et les Anglais, mardi soir, pourrait reprendre l'hymne français. Un hommage aux victimes des attentats de Paris. >> A lire: Les supporters anglais chanteront la Marseillaise à Wembley 7h Nicolas Sarkozy favorable à une prolongation de l'état d'urgence Sur TF1, Nicolas Sarkozy s'est dit favorable à l'état d'urgence, instauré dès vendredi par François Hollande. Il réclame cependant que cette periode serve à adopter des mesures de sécurité. 7h Nicolas Sarkozy veut lutter contre les sites web djihadistes 7h Pour Nicolas Sarkozy, la France doit se rapprocher de la Russie "Il y a un lien entre la politique étrangère et la politique de sécurité" a déclaré Nicolas Sarkozy sur TF1. Selon lui, la France n'est pas assez engagée dans la lutte contre le groupe Etat islamique. Les Russes "doivent être associés au travail de la coalition" engagée contre le groupe terroriste, estime-t-il. L'ancien chef de l'Etat s'est cependant opposé à l'envoi de troupes au sol. 7h Nicolas Sarkozy veut assigner à résidence les personnes fichées Invité du journal de TF1, Nicolas Sarkozy a demandé un réorientatione de la politique de sécurité de la France. Le président de Républicains souhaitent que les personnes faisant l'objet d'une fiche S soient assignées à résidence avec un bracelet électronique, le temps que les services de police évaluent leur dangerosité. 7h Des vies fauchées rue de Charonne Derrière le bilan d'au moins 129 morts se cachent de nombreuses histoires et des vies fauchées. Notre journaliste vous en raconte quelques unes. 7h Les attentats de Paris n'auront "absolument pas" d'incidence sur les chances de la candidature parisienne à l'organisation des JO-2024. Thomas Bach, président du Comité international olympique 7h Le gouvernement est déterminé à gagner cette guerre. Il la gagnera face aux terroristes. Toutes les précautions qui sont prises feront l'objet de mesures renforcées, mais le risque zéro n'existe pas. Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, sur France 2 8h Il y en a au moins 7 (terroristes). Est-ce qu'il y en a un 8e? L'enquête le révèlera. (...) Il y avait une personne connu pour avoir fréquenté une mosquée salafiste, mais il n'avait commis aucune acte à caractère terroriste qui aurait justifié une judiciarisation. Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, sur France 2 8h L'identité des trois frères dévoilée Outre Salah Abdeslam, dont la police a diffusé un avis de recherche, un journaliste de France Télévisions dévoile l'identité des deux autres frères soupçonnés d'être impliqués dans les attentats de Paris. Il s'agirait d'Ibrahim Abdeslam, qui pourrait être mort dans le Xe arrondissement, ainsi que de Mohamed Abdeslam, interpellé en Belgique et toujours en garde à vue. 8h Une vingtaine de victimes étrangères Selon un décompte publié dimanche, une vingtaine d'étrangers figurent parmi les victimes des attentats de vendredi: 3 Chiliens, 3 Belges, 2 Mexicaines (l'une avait la double nationalité américaine et l'autre espagnole), 2 Portugais, 2 Roumains, 2 Tunisiennes, 2 Algériens, une Italienne, un Espagnol, un Britannique, un Allemand, un Marocain et un Suédois. 8h Des ultras marseillais en soutien à Paris Un compte Twitter a diffusé une photo d'une banderole des supporters ultras marseillais étendue boulevard Rabateau, près du siège des Ultras. "Nous sommes Paris", peut-on y lire. De nombreuses personnes ont salué ce geste de soutien. 8h Les établissements culturels rouvriront lundi Dès lundi, les établissements publics culturels d'Ile-de-France (musées, salles de spectacle...) rouvriront à 13h suite aux attentats dans la capitale, a annoncé dimanche le ministère de la Culture. La ministre de la Culture Fleur Pellerin "a décidé, avec l'ensemble des établissements concernés, leur réouverture [...], après la tenue le matin même d'un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) exceptionnel, et après la minute de silence", a indiqué le ministère dans un communiqué. 8h Jean-Luc Mélenchon critique l'état d'urgence Jean-Luc Mélenchon a critiqué dimanche soir la volonté de François Hollande de prolonger l'état d'urgence à trois mois. "L'état d'urgence pour 3 mois, ce n'est plus l'urgence. C'est un état permanent", a-t-il indiqué sur Twitter. En compagnie d'Eric Coquerel et Danielle Simonet, deux autres cadres du Front de gauche, il assure également "avoir fait part de notre scepticisme". 8h Les assaillants ont-ils été en contact avec l'Etat islamique? Le quotidien américain The New York Times annonce dimanche soir que des assaillants auraient été en contact avec des membres de l'organisation Etat islamique avant les attentats. Le journal cite des "sources officielles des deux côtés de l'Atlantique". Un journaliste de Paris Match indique également que "les terroristes ont multiplié les communications, cryptées, avec des membres et des chefs de l'organisation Etat islamique en Syrie jusqu'à la survenance des attentats". Selon lui, les "SR (services de renseignement, ndlr.) ont retrouvé la trace de messages trahissants une concertation constante". 8h Des pétards lancés dans le Marais? D'après un journaliste de France 2, une bande de jeunes gens s'est vantée d'avoir lancé plusieurs pétards dans le quartier du Marais, ce qui pourrait expliquer un deuxième mouvement de foule. 8h Près du bassin de la Villette, un mouvement de foule d'origine inconnue L'origine d'un troisième mouvement de foule à plusieurs centaines de mètres de la place de la République reste encore inconnue, selon notre journaliste sur place. La police parle d'un "mouvement d'hystérie collective". D'après la direction d'un cinéma tout proche, "il y a eu un mouvement de foule à l'extérieur". Aucun coup de feu n'a été tiré. Mais dans la panique, une personne s'est jetée dans l'eau du bassin de la Villette, selon les forces de l'ordre. 8h Le monde musulman dénonce les attentats Depuis Brest ou Le Creusot, les imams déplorent des attaques contre "les vraies valeurs de l'islam". >> A lire: la condamnation forte des imams de France 8h Comment un mouvement de panique a vidé les rues de Paris En quelques minutes, un immense mouvement de panique a atteint plusieurs quartiers de la capitale, au moment même où plusieurs milliers de personnes étaient réunies place de la République. La préfecture de police a confirmé qu'il s'agit d'une fausse alerte. >> L'Express retrace ces minutes d'angoisse dans la capitale 8h Un nouveau décompte de l'APHP L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris publie dimanche soir un nouveau décompte des victimes des attentats de Paris. A 17h, "sur les 80 personnes admises le 13 novembre 2015 en situation d'urgence absolue", "trois personnes sont décédées". Par ailleurs, "35 personnes ne relèvent pas ou plus aujourd'hui d'une surveillance intensive en service de réanimation" et "42 personnes sont toujours en service de réanimation". 8h Une ampoule éclatée à l'origine du mouvement de panique? Selon un journaliste du Parisien, l'impressionnant mouvement de panique aurait pu être causé par une ampoule cassée dans un restaurant aux abords de la place de la République. Alerté par le bruit, un policier a pu avoir un réflexe de défense, entraînant la panique des gens autour de lui.

SOCIÉTÉ

A voir :

Afficher / Masquer plus d'entrées

Plusieurs assaillants identifiés, la France bombarde le fief de Daech

Des attaques terroristes ont été menées dans sept lieux vendredi 13 novembre à Paris. Au moins 129 personnes sont mortes. 352 personnes ont été blessées et 99 d'entre elles sont dans un "état d'urgence". Des personnes ont été interpellées en Belgique et l'un des assaillants reste activement recherché. Les enquêteurs ont pu identifier trois kamikazes.

Actualiser le live

6h

Le point à 22h

Le bilan des attentats de Paris ne s'est pas alourdi, dimanche, tandis que l'enquête sur les attentats continuait. L'Express fait le point sur les derniers éléments de la journée:

  • Plusieurs assaillants ont été identifiés dans la journée. Un appel à témoins a été lancé pour Salah Abdeslam, un des trois frères soupçonnés d'être impliqués dans les attentats de Paris, peut-être en fuite. Un autre de ses frères, Ibrahim, serait le kamikaze du boulevard Voltaire tandis que le dernier, Mohamed, est actuellement en garde à vue à Bruxelles. En plus d'Omar Ismaïl Mostefaï, un des assaillants du Bataclan, la justice française affirme avoir identifié le corps d'un des kamikazes du stade du France, dont l'identité reste pour l'heure inconnue.Un peu plus tôt dans la journée, une voiture utilisée lors des attentats a été retrouvée à Montreuil en banlieue parisienne. A son bord, les enquêtes ont découvert plusieurs kalachnikovs et des chargeurs vides.

  • François Hollande a l'intention de prolonger à trois mois l'état d'urgence décrété dans la nuit de vendredi à samedi. Pour cela, il devra faire voter un loi. L'opposition de gauche radicale a fait savoir son opposition à ce projet. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a promis le "dissolution de mosquées dans lesquelles des acteurs profèrent la haine". De son côté, le président du parti d'opposition Les Républicains Nicolas Sarkozy a appelé à ce que "Toute personne qui consulte des sites djihadistes doit être considérée comme djihadiste". Il souhaite également que les personnes faisant l'objet d'une fiche S soient assignées à résidence avec un bracelet électronique.
  • Toute la journée de dimanche, en dépit des appels des autorités à éviter les rassemblements, de nombreux Parisiens sont venus se recueillir près des lieux des attentats. En fin de journée, ils étaient plusieurs milliers réunis place de la République, à l'endroit même où s'étaient déroulées les premières commémorations après les attentats de janvier.

  • Mais peu après 19h, un immense mouvement de foulea vidé la place de la République. Des policiers ont pris position, appelant les quelques personnes restantes à se mettre à l'abri. Au même moment, dans au moins deux autres quartiers de Paris, des mouvements de panique similaires ont été rapportés. On ignore pour l'heure l'origine exacte de la fausse alerte. Il pourrait s'agir d'une ampoule cassée dans un bar ou un restaurant. D'autres témoins ont également parlé de pétards lancés pour effrayer des passants. La situation est revenue à la normale au bout d'une vingtaine de minutes.
  • Dans la soirée de dimanche, le ministère français de la Défense a annoncé avoir mené des bombardements "massifs" sur le fief de l'organisation Etat islamique à Raqqa. Au moins 20 bombes auraient été lâchées sur cette ville de l'est de la Syrie.

Nous espérons vous retrouver demain.

6h

La contre-attaque française en Syrie

En fin de soirée, le ministère de la Défense a annoncé unbombardement massif de l'armée française sur le fief de l'organisation Etat islamique à Raqqa. Au moins 20 bombes ont été larguées sur cette ville de Syrie.

"Le premier objectif détruit était utilisé par Daech (acronyme de l'EI en arabe) comme poste de commandement, centre de recrutement jihadiste et dépôt d'armes et de munitions. Le deuxième objectif abritait un camp d'entraînement terroriste", a précisé le ministère dans un communiqué. Selon une source d'activistes anti-EI, les bombardements auraient notamment touché un stade, un musée, des cliniques et un bâtiment politique de la ville. Samedi, l'organisation Etat islamique avait revendiqué les attentats de Paris qui ont fait au moins 129 morts.

7h

Les quatre vérités de Marc Trévidic

L'ancien juge antiterroriste Marc Trévidic a livré ce dimanche un diagnostic pessimiste sur la menace terroriste en France. Selon lui, de nouveaux attentats sont à prévoir. En cause, les retards pris par les pouvoirs publics dans la luttre contre la radicalisation.

>> Retrouvez son interview ici

7h

Cazeneuve promet la "dissolution" de mosquées radicales

Interrogé sur France 2 sur l'islam radical en France, Bernard Cazeneuve a promis que des démarches étaient en cours pour qu'advienne la "dissolution de mosquées dans lesquelles des acteurs profèrent la haine".

Et d'ajouter: "Je n'ai pas attendu l'état d'urgence pour m'attaquer aux prêcheurs de haine mais l'état d'urgence doit nous permettre d'être plus rapides".

7h

Le nom du détenteur du passeport syrien divulgué

Le passeport syrien trouvé près du corps d'un des auteurs des attentats est établi au nom de Ahmad Al Mohammad, 25 ans. Ce document a été présenté par un demandeur d'asile arrivé en Grèce, avant de prendre la route des Balkans, a indiqué Athènes dimanche. Le ministre de la politique migratoire, Iannis Mouzalas, a annoncé lors d'un point de presse que l'homme a été enregistré sur l'île de Leros, en face des côtes turques, le 3 octobre dernier, a quitté la Grèce à une date inconnue et a été repéré pour la dernière fois en Croatie quelques jours plus tard.

Selon lui, le processus d'enregistrement avait été conforme aux règles européennes, et l'homme avait été autorisé à continuer son voyage, le nom d'Al Mohammad n'apparaissant pas dans les fichiers criminels européens.

On ne sait pas, pour l'heure, si le passeport appartient bien à un des terroristes.

7h

EN IMAGES. Le rassemblement de la place de la République

Dimanche soir, des milliers de personnes se sont réunies sur la place de la République à Paris, avant qu'un mouvement de panique ne disperse la foule.

>> Retrouvez ici les images de cette soirée mouvementée

Des personnes se recueillent devant le Bataclan, en hommage aux victimes des attentats, le 15 novembre 2015 à Paris

AFP/FRANCK FIFE

7h

A l'appel des réseaux sociaux et des médias, le public du match entre les Bleus et les Anglais, mardi soir, pourrait reprendre l'hymne français. Un hommage aux victimes des attentats de Paris.

>> A lire: Les supporters anglais chanteront la Marseillaise à Wembley

7h

Nicolas Sarkozy favorable à une prolongation de l'état d'urgence

Sur TF1, Nicolas Sarkozy s'est dit favorable à l'état d'urgence, instauré dès vendredi par François Hollande. Il réclame cependant que cette periode serve à adopter des mesures de sécurité.

7h

Nicolas Sarkozy veut lutter contre les sites web djihadistes

7h

Pour Nicolas Sarkozy, la France doit se rapprocher de la Russie

"Il y a un lien entre la politique étrangère et la politique de sécurité" a déclaré Nicolas Sarkozy sur TF1. Selon lui, la France n'est pas assez engagée dans la lutte contre le groupe Etat islamique. Les Russes "doivent être associés au travail de la coalition" engagée contre le groupe terroriste, estime-t-il.

L'ancien chef de l'Etat s'est cependant opposé à l'envoi de troupes au sol.

7h

Nicolas Sarkozy veut assigner à résidence les personnes fichées

Invité du journal de TF1, Nicolas Sarkozy a demandé un réorientatione de la politique de sécurité de la France. Le président de Républicains souhaitent que les personnes faisant l'objet d'une fiche S soient assignées à résidence avec un bracelet électronique, le temps que les services de police évaluent leur dangerosité.

7h

Des vies fauchées rue de Charonne

Derrière le bilan d'au moins 129 morts se cachent de nombreuses histoires et des vies fauchées. Notre journaliste vous en raconte quelques unes.

7h

Les attentats de Paris n'auront "absolument pas" d'incidence sur les chances de la candidature parisienne à l'organisation des JO-2024.

Thomas Bach, président du Comité international olympique

7h

Le gouvernement est déterminé à gagner cette guerre. Il la gagnera face aux terroristes. Toutes les précautions qui sont prises feront l'objet de mesures renforcées, mais le risque zéro n'existe pas.

Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, sur France 2

8h

Il y en a au moins 7 (terroristes). Est-ce qu'il y en a un 8e? L'enquête le révèlera. (...) Il y avait une personne connu pour avoir fréquenté une mosquée salafiste, mais il n'avait commis aucune acte à caractère terroriste qui aurait justifié une judiciarisation.

Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, sur France 2

8h

L'identité des trois frères dévoilée

Outre Salah Abdeslam, dont la police a diffusé un avis de recherche, un journaliste de France Télévisions dévoile l'identité des deux autres frères soupçonnés d'être impliqués dans les attentats de Paris. Il s'agirait d'Ibrahim Abdeslam, qui pourrait être mort dans le Xe arrondissement, ainsi que de Mohamed Abdeslam, interpellé en Belgique et toujours en garde à vue.

8h

Une vingtaine de victimes étrangères

Selon un décompte publié dimanche, une vingtaine d'étrangers figurent parmi les victimes des attentats de vendredi: 3 Chiliens, 3 Belges, 2 Mexicaines (l'une avait la double nationalité américaine et l'autre espagnole), 2 Portugais, 2 Roumains, 2 Tunisiennes, 2 Algériens, une Italienne, un Espagnol, un Britannique, un Allemand, un Marocain et un Suédois.

8h

Des ultras marseillais en soutien à Paris

Un compte Twitter a diffusé une photo d'une banderole des supporters ultras marseillais étendue boulevard Rabateau, près du siège des Ultras. "Nous sommes Paris", peut-on y lire. De nombreuses personnes ont salué ce geste de soutien.

8h

Les établissements culturels rouvriront lundi

Dès lundi, les établissements publics culturels d'Ile-de-France (musées, salles de spectacle...) rouvriront à 13hsuite aux attentats dans la capitale, a annoncé dimanche le ministère de la Culture. La ministre de la Culture Fleur Pellerin "a décidé, avec l'ensemble des établissements concernés, leur réouverture [...], après la tenue le matin même d'un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) exceptionnel, et après la minute de silence", a indiqué le ministère dans un communiqué.

8h

Jean-Luc Mélenchon critique l'état d'urgence

Jean-Luc Mélenchon a critiqué dimanche soir la volonté de François Hollande de prolonger l'état d'urgence à trois mois. "L'état d'urgence pour 3 mois, ce n'est plus l'urgence. C'est un état permanent", a-t-il indiqué sur Twitter. En compagnie d'Eric Coquerel et Danielle Simonet, deux autres cadres du Front de gauche, il assure également "avoir fait part de notre scepticisme".

8h

Les assaillants ont-ils été en contact avec l'Etat islamique?

Le quotidien américain The New York Times annonce dimanche soir que des assaillants auraient été en contact avec des membres de l'organisation Etat islamique avant les attentats. Le journal cite des "sources officielles des deux côtés de l'Atlantique".

Un journaliste de Paris Match indique également que "les terroristes ont multiplié les communications, cryptées, avec des membres et des chefs de l'organisation Etat islamique en Syrie jusqu'à la survenance des attentats". Selon lui, les "SR (services de renseignement, ndlr.) ont retrouvé la trace de messages trahissants une concertation constante".

8h

Des pétards lancés dans le Marais?

D'après un journaliste de France 2, une bande de jeunes gens s'est vantée d'avoir lancé plusieurs pétards dans le quartier du Marais, ce qui pourrait expliquer un deuxième mouvement de foule.

8h

Près du bassin de la Villette, un mouvement de foule d'origine inconnue

L'origine d'un troisième mouvement de foule à plusieurs centaines de mètres de la place de la République reste encore inconnue, selon notre journaliste sur place. La police parle d'un "mouvement d'hystérie collective". D'après la direction d'un cinéma tout proche, "il y a eu un mouvement de foule à l'extérieur". Aucun coup de feu n'a été tiré. Mais dans la panique, une personne s'est jetée dans l'eau du bassin de la Villette, selon les forces de l'ordre.

8h

Le monde musulman dénonce les attentats

Depuis Brest ou Le Creusot, les imams déplorent des attaques contre "les vraies valeurs de l'islam".

>> A lire: la condamnation forte des imams de France

8h

Comment un mouvement de panique a vidé les rues de Paris

En quelques minutes, un immense mouvement de panique a atteint plusieurs quartiers de la capitale, au moment même où plusieurs milliers de personnes étaient réunies place de la République. La préfecture de police a confirmé qu'il s'agit d'une fausse alerte.

>> L'Express retrace ces minutes d'angoisse dans la capitale

8h

Un nouveau décompte de l'APHP

L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris publie dimanche soir un nouveau décompte des victimes des attentats de Paris. A 17h, "sur les 80 personnes admises le 13 novembre 2015 en situation d'urgence absolue", "trois personnes sont décédées". Par ailleurs, "35 personnes ne relèvent pas ou plus aujourd'hui d'une surveillance intensive en service de réanimation" et "42 personnes sont toujours en service de réanimation".

8h

Une ampoule éclatée à l'origine du mouvement de panique?

Selon un journaliste du Parisien, l'impressionnant mouvement de panique aurait pu être causé par une ampoule cassée dans un restaurant aux abords de la place de la République. Alerté par le bruit, un policier a pu avoir un réflexe de défense, entraînant la panique des gens autour de lui.

Partager cet article
Repost0