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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 17:32

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"Investir en Cote D`Ivoire: J`y vais!" Confédération Générale des Entreprises de Côte d`Ivoire (CGECI) : Discours du président Jean kacou Diagou
Publié le mercredi 5 decembre 2012 | Banque Mondiale


Mission
© Abidjan.net par Didier a
Mission de Prospection Economique chinoise en Cote d`ivoire : Les hommes d`affaires ivoiriens échanges avec la délégation chinoise.
Vendredi 10 Aout 2012. Abidjan. Centre de conférence du ministère des Affaires Etrangères. Le CEPICI organise un forum économique pour créer un cadre d`échange entre les hommes d`affaires ivoiriens et chinois en visite en Cote d`Ivoire. Photo (Jean Kacou Diagou, président de la Cgeci)


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Réunion du groupe consultatif pour le Financement du PND: le ministre Albert Toikeuse fait le point de la première journée depuis Paris
RTI - 4/12/2012

 


Dans le dossier

Protocole,

Si j’étais à votre place, vous investisseur ou chef d’entreprise européen ou, tout simplement, étranger à la côte d’Ivoire, j`aurais hésité à effectuer ce déplacement, tant l`image que donnent de nombreux media de notre pays est peu rassurante.

Parce que selon tous les indicateurs, selon de nombreux spécialistes et experts en Economie, selon de grands cabinets internationaux, selon les média les plus pointus qui écrivent sur l’Afrique, investir dans un pays qui va de crise aiguë en crise aiguë depuis 15 ans, est particulièrement risqué. Mettre de l’argent dans un pays dont la presse ne parle que du climat d’insécurité qui y règne n’est pas très conseillé.

Comment puis-je avoir confiance dans un pays dans lequel les commissariats, les casernes et les postes de polices sont régulièrement attaqués ?
Un pays où régulièrement les journaux font état de complots de déstabilisation déjoués par les autorités ?
Et pourtant, malgré ces tableaux alarmistes, la Côte d’Ivoire est de retour.

Aux questions que certains d’entre vous et pas des moindres se posent logiquement, vous permettrez que je réponde par des interrogations :
Comment, malgré plus de 10 années de crise politico-militaire, bon nombre d’investissements dans cette période de forte instabilité se sont avérés judicieux car ayant générés de bons revenus et produit de bons résultats. Tels, le secteur de la banque (le nombre d’établissements financiers est passé de 18 en 2004 à 24 en 2012), le secteur de l’assurance (1er de la zone CIMA avec une croissance moyenne de 6,6% par an depuis 2004) ainsi que le secteur des TIC pour ne citer que ceux-là.

Comment ; malgré cette instabilité chronique en Côte d’Ivoire, ce pays a pu maintenir sa position de premier producteur de cacao au monde ; a pu se hisser au rang de troisième producteur et 1er exportateur mondial d’anacarde et de sixième producteurs d’hévéa.
Enfin, comment ce pays-là a-t-il pu conserver sa position de leader de la zone UEMOA ?
Un seul mot en guise de réponse : la résilience de l’économie ivoirienne.
Cette résilience, qui permet à l’économie ivoirienne de repartir vigoureusement après chaque grave crise socio-politique :
- 2,5 point de croissance dès 2001 après la crise de 1999
- 3,6 point de croissance après la crise de 2004
- 8,5 points de croissance en 2012 après la crise post-électorale.

C’est cette même résilience de l’économie ivoirienne qui a permis à son secteur privé de redémarrer ses activités dans un délai enviable, alors qu’il fut très ébranlé par la crise poste électorale. En effet, 1954 entreprises ont été crées en 2011, et 1069 au premier trimestre de l’année 2012.

Certes, certains analystes économiques essaieront d’expliquer cette résilience par des arguments rationnels. Mais pour nous hommes d’affaires, cette économie a ce petit quelque chose d’inexplicable qui fait sa force.

Mesdames et Messieurs, en me basant sur ses faits concrets que je viens de mentionner, je ne me pose plus de questions, je laisse tomber toutes les analyses des experts mondiaux en investissement qui insistent sur le risque pays, et je dis, j’y vais.

J’y vais, comme le Groupe NSIA, qui de l’assurance en Côte d’Ivoire, s’est installé dans 11 pays africains incluant le Nigéria. Ce même groupe qui a étendu ses activités à la banque en faisant l’acquisition de la BIAO en 2007. De cette acquisition dont notre groupe en est fier, les performances de la BIAO lui ont permis de passer de la 6ème place en 2007 à la 3ème en 2011 pendant cette période de crise.

Je laisse tomber toutes les grandes théories des Cabinets en stratégie et j’y vais, comme le Groupe OLAM l’a fait, en s’alliant entre autre, au Groupe SIFCA de mon jeune frère et (désormais) non moins ministre Jean Louis Billon.
J`y vais , comme le Groupe Bollore qui, avec sa filiale Bollore Africa Logistique a investi dans le Port à conteneurs d`Abidjan plusieurs dizaines de millions d`€uros, consolidant ses positions et multipliant son chiffre d`affaires et ses résultats pendant cette période.
J`y vais comme comme Petro Ivoire, un groupe ivoirien de distribution de produits pétroliers qui s`est consolidé et a étendu ses activités dans le Gaz, y réalisant un des investissements les plus importants de ces dernières années.
J`y vais comme ces grandes sociétés de téléphonie mobile qui rivalisent d`investissement et d`innovation, mettant la modernité à la portée des masses populaires ivoiriennes.
J`y vais comme les Groupes Marocains qui investissent massivement depuis quelque temps en Côté d`Ivoire. Et ils n`ont pas tord.

Tout cela pour vous donner quelques exemples concrets, car ils sont nombreux, les investisseurs qui ont réussi pendant cette période de crise ou qui reviennent s`installer en Côte d`ivoire.

Aujourd’hui, j’avais juste envie de partager avec vous mon intuition d’homme d’affaires qui croit très fort que la Côte d’Ivoire est le pays où il faut investir, et investir maintenant. Car vous investirez dans un pays à forte rentabilité, leader de la sous-région et hub d’un marché de 300 millions de consommateurs (CEDEAO).

Croyez moi et soyez en sûr, si les entreprises ivoiriennes que j’ai l’honneur de représenter, avait la capacité d’absorber seules tout le flux financier qui va circuler en Côte d’Ivoire ces prochaines années, je n’aurais pas été devant vous aujourd’hui afin de vous recommander vivement de venir investir en Côte d’Ivoire. Comme on dit chez nous, on aurait mangé seul cet argent.

Et au delà de ces éléments très concrets qui illustrent l’opportunité que représente la Côte d’Ivoire, je dois mentionner d’autres aspects qui viennent améliorer le climat des affaires depuis plus d’une année maintenant.

Nous amorçons un tournant décisif dans l’histoire économique de la Côte d’Ivoire avec pour la 1ère fois, une convergence de vue, une vision d’avenir partagée entre les pouvoirs publics et le secteur privé. Avec le Plan National de Développement élaboré par le Gouvernement qui vient rencontrer celui, à plus long terme (le plan stratégique Côte d’Ivoire 2040), défini et adopté par le Patronat, et mis à la disposition des autorités. Désormais le cap est fixé et notre pays sait dans quelle direction il doit se diriger. Comment et à quel rythme il doit construire son développement.

Par ailleurs, de nombreux signes lancés par le Gouvernement, ont considérablement amélioré le cadre des affaires depuis quelques temps :
- Je pense notamment au guichet unique récemment mis en place qui simplifie considérablement la procédure administrative de création d’entreprise.
Ainsi en 48 heures, vous pouvez maintenant boucler toute la procédure de création de votre entreprise.
- Je pense, également, est c’est très important, vous le savez, à la création d’un tribunal de commerce qui gère désormais les litiges entre entreprises.
- Autre mesure, et, c’est un signal notable, une incitation à travailler pour créer de la richesse, la baisse substantielle du B.I.C qui est passé de 35% à 25%.

Vous m’en voudrez, et c’est normal, si je termine mon intervention sans dire un mot de la corruption.
Nous, hommes d’affaires ivoiriens partageons le même sentiment sur la question; à savoir que la corruption est de moins en moins flagrante dans notre pays. Et les signaux que nos gouvernants nous envoient tendent à nous convaincre de ce que leur volonté de lutter contre ce fléau est réelle.
La presse s’est largement faite l’écho de l’effort d’assainissement dans la justice, notamment avec la suspension de quatre (04) hauts Magistrats dans notre pays. Une mesure forte qui contribue à rassurer à la fois l’investisseur, et le justiciable. Nous avons donc la conviction que de moins en moins, en Côte d’Ivoire, la corruption sera un frein à la rentabilité et à la prospérité des entreprises.

Venez donc, et nous ferons ensemble de bonnes affaires. Vous y trouverez sur place, des partenaires compétents et intègres ; des partenaires ayant la maîtrise de l’environnement des affaires en Côte d’Ivoire et qui savent évoluer pour s’adapter à un climat des affaires en pleine mutation.

Vous trouverez également une main d’œuvre de qualité, disponible et abondante.

Le temps de la Côte d’Ivoire est venu. Et nous vous invitons à être présents au moment où cela se passe. Parce que c’est maintenant que cela se passe. Demain, il sera trop tard.
Je vous remercie.

Jean kacou Diagou
Président de la CGECI
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20 novembre 2012 2 20 /11 /novembre /2012 18:28

 

Économie

Economie : Ouverture du Forum Africa CEO 2012

Publié le 20 novembre 2012 | Abidjan.net | Photographe : DR | Photo N˚116904



 

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Mardi 20 novembre 2012. Genève. The Africa CEO Forum; le rendez-vous des dirigeants de grandes entreprises africaines a ouvert ses portes.

 

 
 

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 18:49
Effets du PPTE / Contrat désendettement, développement Une convention de 262 milliards de FCFA signée entre la France et la Côte d’Ivoire

600 millions d’Euros, soit 400 milliards de FCFA. C’est le montant du premier C2D pour les trois prochaines années. La signature de la convention a eu lieu au cabinet du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, le 1er Octobre 2012, en présence de SEM Georges Serre, Ambassadeur de la République française en Côte d’Ivoire.

Selon Gerald Collange, Directeur de l’AFD (Agence Française de Développement), chargé de la mise en œuvre du contrat de désendettement et développement franco-ivoirien, le C2D correspond à l’effort additionnel consenti par la France en plus de la réduction de la dette accordée dans le cadre de l’initiative Ppte. « Pour répondre à l’urgence des enjeux de l’éducation et de l’emploi et démarrer le projet au plus tôt, l’AFD, par cette convention, met à la disposition de l’Etat ivoirien une subvention de 262 millions de FCFA en financant la venue d’un expert international qui accompagnera les ministères concernés dans le montage puis la coordination de ce projet», a affirmé l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Georges Serre. Pour le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, cette convention «articulée avec les financements de la Banque mondiale et de l’Union européenne, témoigne de la confiance des partenaires techniques et financiers dans la politique sectorielle conjointe des ministères de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la Formation professionnelle et de l’enseignement supérieur initié en 2009». C’est pourquoi, il s’est réjoui de cet instant qui témoigne de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et la France. Dans les prochaines années, le C2D va constituer l’essentiel de l’activité souveraine de l’Afd en Côte d’Ivoire.
K. Hyacinthe

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 22:10

 




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Économie

Atelier de restitution des résultats de la mission conjointe Bad-Corée : le mot d’ouverture du Secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités, Méité Sindou
Publié le jeudi 13 septembre 2012 | Ministères




Bonne
© Abidjan.net par Atapointe
Bonne gouvernance: Atelier de restitution des résultats de la mission conjointe BAD Corée
Mercredi 12 septembre 2012. Salle de conférence de l’Hôtel Novotel au Plateau. Cérémonie d`ouverture des travaux de restitutions des résultats de la mission conjointe BAD Corée qui se tienne du 12 au 13 septembre 2012. Cette cérémonie a vue la participation du secrétaire national à la bonne gouvernance Meité Sindou, de M Ali Yahiaoui, représentant de la BAD, de M. Moro Albert, représentant du ministre de la fonction publique
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Bonne gouvernance: Méité Sindou remet les projets de Charte d’éthique et de Code de déontologie des Agents publics à Gnamien Konan
RTI - 25/2/2012

 


Dans le dossier

Monsieur le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication ;
Monsieur le Représentant de Son Excellence Monsieur le Président de la République ;
Monsieur le Représentant du Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Président de cet Atelier ;
Madame la Représentante de l’Ambassade de la République sœur de Corée ;
Monsieur le Représentant de la Banque Africaine de Développement ;
Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Directeurs centraux ;
Chers Amis de la Presse ;

Chers Participants à l’Atelier de restitution des résultats de la mission BAD-Corée relative à « la revue du schéma directeur de la gouvernance électronique et la préparation des termes de référence de l’élaboration de la stratégie nationale de développement des TIC en Côte d’Ivoire pour la période 2014-2016 » ;

Honorables invités ;
Mesdames, Messieurs ;

Je voudrais tout d’abord, saluer et remercier les illustres membres du Gouvernement qui ne sont pas avec nous ce matin, Monsieur le Ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Monsieur Bruno Nabagné KONE, et Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Monsieur Gnamien Konan. Ces deux personnalités se sont, au sein de leurs départements respectifs, résolument engagés dans un programme de modernisation de l’administration publique de notre pays par l’introduction des Nouvelles technologies de l’Information et de la communication. C’est à ce titre qu’elles soutiennent l’Atelier qui s’ouvre ce jour. Nos deux éminents ministres ont dû choisir entre la cérémonie d’ouverture de notre Atelier de restitution et la séance du Conseil des ministres qui se tient également ce matin et qui est présidée par le Président de la République. Ils bénéficient donc d’avance de l’indulgence de notre auguste assemblée.

La présente cérémonie marque l’ouverture de l’Atelier de restitution des résultats de la mission sur la revue du schéma directeur de la gouvernance électronique et la préparation des termes de référence de l’élaboration de la stratégie nationale de développement de l’Administration électronique en Côte d’Ivoire pour la période 2014-2016.

Cette mission, sollicitée et coordonnée par le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités, a été conduite conjointement par la Banque Africaine de Développement et l’Agence Nationale de la Société de l’Information commise par la République de Corée. Les deux experts désignés à cet effet, Messieurs NDIONGUE TIDIANE CHEICK et MEZGHANI MUSTAPHA ont séjourné en Côte d’Ivoire du 25 juin au 06 juillet 2012 et ont rencontré les institutions nationales, des partenaires au développement, les organisations professionnelles du secteur privé et la société civile.

A ce stade, une précision mériterait d’être faite : Cette mission n’a pas pour but d’entraver, de contrecarrer ou même de tenter d’arrêter les réflexions et les initiatives déjà en cours dans les départements ministériels et les structures techniques sur le développement des infrastructures TIC, sur les applications mises en œuvre et les bases de données constituées pour parvenir à notre but ultime : L’Administration électronique.

Cette mission vise à profiter des solides expériences de la Banque Africaine de Développement et de la République sœur de Corée dans la conduite de politiques d’envergure de modernisation de l’administration publique. Et le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités est résolument engagé dans ce projet. Il y est engagé aux côtés des institutions nationales, notamment le Ministère de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication et le Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative. Il y est engagé également, avec l’appui résolu du Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Alassane Ouattara dont le Conseiller chargé des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Monsieur KONE Lassiné nous a fait l’honneur d’accepter dêtre présent. Monsieur KONE Lassiné, pour notre information, est un expert rompu, qui a commis la prouesse pendant les mois de braises en 2011 de donner une voix et un visage à la démocratie en créant, à partir de rien, TV Côte d’Ivoire (TCI).

L’appui de la BAD et de la République de Corée à la formulation d’une politique coordonnée, cohérente, efficace et prospective de gouvernance électronique est pour le SNGRC un impératif de gouvernance ; bonne gouvernance dans l’articulation de notre démarche stratégique ; Bonne gouvernance dans la mise en œuvre inclusive de notre politique de développement de la E-administration.

Voilà tout l’enjeu de l’atelier qui nous réunit ce jour ; cet atelier vise, d’une part, à restituer les résultats de la mission qui a posé un diagnostic impartial de notre démarche et notre dispositif institutionnel, juridique et opérationnel ;

D’autre part, cet atelier vise à nous proposer, en appui de notre démarche, les termes de référence pour élaboration de la stratégie nationale coordonnée de gouvernance électronique en Côte d’Ivoire.

Vous me permettrez donc à ce stade d’adresser mes remerciements à la Banque Africaine de Développement, à travers son éminent représentant, Monsieur Ali YAHIAOUI et à la République de Corée à travers l’éminente présence de la représentation diplomatique parmi nous avec Monsieur LEE Jung-Woo, 1er Conseiller et Madame PARK Jungwon, Chargée d’Affaires, pour leur disponibilité à appuyer techniquement et matériellement la Côte d’Ivoire dans le processus de développement des TIC, un des axes stratégiques prioritaires du Gouvernement ivoirien.

L’expérience de ces deux partenaires nous est précieuse. Le cas de la République de Corée est édifiant. La péninsule a entamé sa révolution numérique dans les années 80. Trente ans plus tard, elle tient, devant les précurseurs anglo-saxons et les ténors de l’Europe occidentale, le leadership de l’administration électronique. Nous ne copierons pas. Mais le partenariat de référence BAD-Corée nous donne l’opportunité de nous inspirer et d’établir notre modèle.

Je remercie le groupe de la Banque Africaine de Développement, qui est restée à nos côtés durant les déchirements, qui nous accompagne encore aujourd’hui dans ce processus innovant.

J’adresse ma gratitude à l’ensemble des personnalités ici présentes, représentant les départements ministériels, les institutions et les structures publiques, qui ont travaillé avec la mission et apporté leurs contributions décisives à la préparation de cet atelier.

Enfin, j’adresse un hommage déférent à tous les autres acteurs, notamment le secteur privé et la société civile qui se sont montrés disponibles à soutenir le processus en cours, mus par notre dessein commun d’aller vers une administration publique performante, efficace et intègre, au service des opérateurs économiques et des usagers.

A tous, MERCI pour votre assiduité, votre humilité et votre engagement. Le Secrétariat National à la Gouvernance et au Renforcement des Capacités compte sur vous.

 

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 16:33

 

"Le pamphlet fasciste de Richard Millet déshonore la littérature"

LE MONDE | 10.09.2012 à 13h55 • Mis à jour le 11.09.2012 à 07h46

Par Annie Ernaux, écrivaine

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Annie Ernaux, en juillet 2001 à Paris.Annie Ernaux, en juillet 2001 à Paris. | AFP/JACQUES DEMARTHON

 

J'ai lu le dernier pamphlet de Richard Millet, Langue fantôme suivi d'Eloge littéraire d'Anders Breivik (P.-G. de Roux, 120 p., 16 €) dans un mélange croissant de colère, de dégoût et d'effroi. Celui de lire sous la plume d'un écrivain, éditeur chez Gallimard, des propos qui exsudent le mépris de l'humanité et font l'apologie de la violence au prétexte d'examiner, sous le seul angle de leur beauté littéraire, les "actes" de celui qui a tué froidement, en 2011, 77 personnes en Norvège. Des propos que je n'avais lus jusqu'ici qu'au passé, chez des écrivains des années 1930.

Je ne ferai pas silence sur cet écrit à la raison que réagir renforce la posture de martyr, d'écrivain maudit, qu'il s'est construite. Ou qu'il s'agirait là d'un délire, d'un "pétage de plombs" ne méritant pas une ligne. C'est dédouaner facilement la responsabilité d'un écrivain réputé pour savoir manier la langue à merveille.

Richard Millet est tout le contraire d'un fou. Chaque phrase, chaque mot est écrit en toute connaissance de cause et, j'ajouterai, des conséquences possibles. Traiter par le silence et le mépris un texte porteur de menaces pour la cohésion sociale, c'est prendre le risque de se mépriser soi-même plus tard. Parce qu'on s'est tu.

Je ne me laisserai pas non plus intimider par ceux qui brandissent sans arrêt, en un réflexe pavlovien, la liberté d'expression et le droit des écrivains à tout dire – on attend donc un "Eloge littéraire de Marc Dutroux" –, hurlant à la censure pour bâillonner celui ou celle qui, après avoir examiné de quoi il retourne dans cet opuscule, ose – quelle audace ! – s'interroger sur les responsabilités de son auteur au sein d'une maison d'édition.

Balayons d'abord la prétendue ironie du titre que, selon l'auteur, les lecteurs, bouchés à l'émeri, n'ont pas perçue. Et pour cause, elle n'y est pas et on en chercherait en vain une once dans la suite du texte. On soupçonne l'adjectif "littéraire" de n'être là que pour la douane – la loi –, comme la précaution liminaire, réitérée plus loin par deux fois, dans laquelle Richard Millet déclare ne pas approuver les actes d'Anders Breivik. Et pour se mettre solidement à couvert, il ne craint pas d'user d'un sophisme tellement aveuglant qu'il a ébloui ses défenseurs : 1. La perfection et le Mal ont toujours à voir avec la littérature ; 2. Anders Breivik, par son crime, a porté le Mal à sa perfection ; 3. Donc, je me pencherai sur "la dimension littéraire" de son crime. Inattaquable. Saluez l'artiste qui se flatte d'isoler et d'extraire d'un criminel de masse sa seule "dimension littéraire".

En réalité, il n'en est rien. C'est la littérature qui est ici au service d'Anders Breivik : en tant qu'elle est la pièce essentielle du développement de la thèse de Millet. Elle est enrôlée de force dans une logique d'exclusion et de guerre civile, dont la portée politique, à moins d'être aveugle, est flagrante.

Pour saisir la rhétorique perverse du dispositif mis en place par Richard Millet, on ne doit pas dissocier l'Eloge de Langue fantôme : Essai sur la paupérisation de la littérature. Il faut accepter de lire ce tableau ahurissant de la littérature contemporaine – française, européenne, américaine –, qui ne serait qu'insignifiance, indigence, niaiserie, "ordure romanesque". Cette "postlittérature" est le fruit, pêle-mêle, du multiculturalisme, de l'antiracisme, des droits de l'homme, de la "bien-pensance", qui font régner la terreur dans les sociétés démocratiques.

La vraie littérature, elle, est morte. Ce qui l'a tuée : "le repeuplement de l'Europe par des populations dont la culture est la plus étrangère à la nôtre", autrement dit, l'immigration non-européenne. Et, avec quelque précaution, tant le saut imposé à la raison du lecteur est énorme, l'auteur assène : "Le rapport entre la littérature et l'immigration peut sembler sans fondement ; il est en réalité central et donne lieu à un vertige identitaire." Par un autre coup de force, il fait de l'identité "l'enjeu de la littérature".

Ainsi l'immigré, qui est censé menacer "la pureté" – fantasmatique, elle n'a jamais existé – de la langue française, celui dont la mémoire est ancrée dans une autre culture, un autre héritage que le mien–- il vit dans les mêmes espaces, dans le même monde, mais cela Millet ne veut pas le savoir, ou l'accepter – donc ce non-Français de "souche", de "sang" serait en train de s'infiltrer dans mon imaginaire, mon écriture, de m'imposer sans que je le veuille des schèmes de pensée ? De me coloniser ? Je n'exagère pas, je feins seulement d'appliquer à moi-même ce que Richard Millet affirme, à savoir que les écrivains se trouvent "dans une situation néocoloniale inédite". Une déclaration incroyable dont la gravité devrait interpeller tous les écrivains.

Car ce qui est suggéré dans cet Eloge qui suit le tableau de ruines de Langue fantôme – dans une succession qui fait sens – est effrayant. Apparentant Breivik à un "écrivain par défaut", affirmant "la perfection formelle" de ses crimes et "la perfection de l'écriture au fusil d'assaut qui le mène au-delà du justifiable", Richard Millet se plaît à faire miroiter la supériorité performative du fusil sur la plume.

En l'occurrence, celle de Richard Millet s'est bel et bien mise au service du fusil d'assaut d'Anders Breivik, en attisant la haine à l'égard des populations d'origine étrangère, des musulmans vivant sur notre sol, en dressant des catégories de citoyens contre d'autres dans une trouble attente, voire espérance – du pire.

Oui, ce texte répugnant, comme le qualifie à juste titre Jean-Marie Le Clézio, est un acte politique à visée destructrice des valeurs qui fondent la démocratie française. C'est pourquoi, au lieu des questions effarouchées que lui posent les médias, il faut oser demander à Richard Millet : "Que voulez-vous ? La fermeture des frontières ? Le renvoi de tous ceux qui ne sont pas 'français de sang' ? Quel régime à la place de cette démocratie que vous haïssez ?"

J'écris depuis plus de quarante ans. Pas davantage aujourd'hui qu'hier je ne me sens menacée dans ma vie quotidienne, en grande banlieue parisienne, par l'existence des autres qui n'ont pas ma couleur de peau, ni dans l'usage de ma langue par ceux qui ne sont pas "français de sang", parlent avec un accent, lisent le Coran, mais qui vont dans les écoles où, tout comme moi autrefois, ils apprennent à lire et écrire le français. Et, par-dessus tout, jamais je n'accepterai qu'on lie mon travail d'écrivain à une identité raciale et nationale me définissant contre d'autres et je lutterai contre ceux qui voudraient imposer ce partage de l'humanité.

Une jeune romancière, qui n'est pas d'origine européenne, m'a écrit ces jours-ci à propos du livre de Millet et de la tiédeur des réactions du milieu littéraire : "Comme je me sens, moi et mes enfants, visée par ces attaques contre le multiculturalisme et le métissage, je me dis que si ces idées devaient prendre corps et réalité, nous serions bien seuls." Il est encore temps d'agir afin que n'advienne jamais cette réalité, et pour commencer, d'appeler un chat un chat et l'Eloge littéraire d'Anders Breivik un pamphlet fasciste qui déshonore la littérature.

Lire aussi : Ayrault très choqué par l'éloge de Breivik par Richard Millet

Annie Ernaux, écrivaine

Nous avons lu ce texte d'Annie Ernaux et partageons pleinement son avis :

 

Olivier Adam, Philippe Adam, Jakuta Alikavazovic, Marianne Alphant, Gwenaëlle Aubry, Patrick Bard, Cathie Barreau, Bruce Bégout, Tahar Ben Jelloun, Arno Bertina, Luc Blanvillain, Evelyne Bloch-Dano, François Bon, Elisabeth Brami, Geneviève Brisac, Michel Canesi, Laurent Cauwet, Marie-Claude Char, Jean-Patrice Courtois, Sylvain Courtoux, Céline Curiol, Emmanuel Darley, Sylvia Tabet Davidenkoff, Kéthévane Davrichewy, Jean Baptiste Del Amo, Chloé Delaume, Agnes Desarthe, Maryline Desbiolles, Louise Desbrusses, Marie Desplechin, Bernard Desportes, Suzanne Doppelt, Bruno Doucey, Lionel Duroy, Eugène Ebodé, Antoine Emaz, Mathias Enard, Didier Eribon, Arlette Farge, Lydia Flem, Vincent Fleury, Philippe Forest, Dan Franck, Anne-Marie Garat, Christian Garcin, Gilbert Gatoré, Michèle Gazier, Jean-Baptiste Gendarme, Liliane Giraudon, Jean-Louis Giovannoni, Valentine Goby, Frédéric-Yves Jeannet, Serge Joncour, Maylis de Kerangal, Pascale Kramer, Nathalie Kuperman, Hervé Hamon, Stéphanie Hochet, Nancy Huston, Charlotte Lacoste, Lola Lafon, Jérôme Lambert, Mathieu Larnaudie, Camille Laurens, Bertrand Leclair, JMG Le Clézio, Noémi Lefebvre, Alban Lefranc, Pierre Lepape, Michèle Lesbre, Yun Sun Limet, Laure Limongi, Alain Mabanckou, Gérard Macé, Eric Marty, Jérôme Meizoz, Céline Minard, Gérard Mordillat, Laure Murat, Bernard Noël, Amélie Nothomb, Gaëlle Obiégly, Pascal Ory, Martin Page, Yves Pagès, Jean-Noël Pancrazi, Eric Pessan, Mazarine Pingeot, Christine Planté, Jérôme Prieur, Christian Prigent, Dominique Quélen, Michel Quint, Jamil Rahmani, François Rastier, Jean-Marie Blas de Roblès, Jean Rouaud, Denis Roche, Oliver Rohe, Isabelle Roussel Gillet, Lydie Salvayre, Boualem Sansal, Julien Santoni, Colombe Schneck, Michel Séonnet, Alain Sevestre, Florence Seyvos, Martine Storti, Muriel Szac, Abdellah Taïa, Camille de Toledo, Tito Topin, Cécile Vargaftig, Franck Venaille, Delphine de Vigan, Jean-Jacques Viton, Carole Zalberg, Valérie Zenatti, écrivains.

 

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Société

Assistance des personnes vulnérables en Côte d’Ivoire: le Japon fait un don de 1,8 milliards en vivres
Publié le mardi 11 septembre 2012 | Ministères




Coopération
© Ministères par DR
Coopération : le Japon vient en aide au profit des victimes de la crise ivoirienne
Lundi 10 septembre 2012. Abidjan. Entrepôt du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM), à Koumassi. L’Ambassadeur du Japon, S.E Inoue Susumu remet au représentant du PAM un don de 3,600 tonnes de vivres (riz, légumes et huile végétale) d’une valeur de 3,4 millions de dollars US; soit environ 1,8 milliards de FCFA, pour venir en aide aux populations ivoiriennes rendues vulnérables par la crise postélectorale
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L'ambassadeur des USA Philippe Carter a rendu à la présidente de la commission nationale d'enquête
RTI - 27/6/2012

 


Dans le dossier

Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) a reçu du Gouvernement japonais un don de 3,600 tonnes de vivres (riz, légumes et huile végétale) d’une valeur de 3,4 millions de dollars US; soit environ 1,8 milliards de FCFA, pour venir en aide aux populations ivoiriennes rendues vulnérables par la crise postélectorale. Le lundi 10 septembre 2012, à l’entrepôt du PAM à Koumassi, l’Ambassadeur du Japon S.E INOUE Susumu a remis ce don au représentant du PAM qui, à son tour, l’a rétrocédé au Gouvernement ivoirien représenté par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité. A cette occasion, le ministre d’Etat, Gilbert Koné KAFANA n’a pas manqué de dire la gratitude de la Côte d’Ivoire et l’excellence relations entre les deux pays: « Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire a été fortement éprouvée par une longue crise sociopolitique dont le point d’acmé a été la crise postélectorale. Cette situation a induit des conséquences dommageables en termes de vulnérabilité sociale. Depuis le début de la crise posté- électorale, jusqu’à ce jour, le Japon n’a cessé d’apporter son ferme soutien à la Côte d’Ivoire. Et offrir une contribution de 1,8 milliards de FCFA est une action de haute portée et est une marque supplémentaire de la qualité et de la vitalité des liens d’amitié entre nos deux pays.»

Quand à Son Excellence Inoue Susumu, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Japon en Côte d’Ivoire, pour faire le point de la contribution de son pays aux côtés de la Côte d’Ivoire : « De 2003 à ce jour, plusieurs projets d’un montant global de 10 milliards 700 millions de FCFA ont été financés par le gouvernement du Japon et exécutés par le PAM en Côte d’Ivoire. » En outre, le diplomate du "Pays du Soleil levant" a expliqué que ce don entre dans le cadre d’un premier projet de « distributions générales de vivres, de suppléments nutritionnels à plus de 519 000 bénéficiaires, issus des couches rendues vulnérables par la crise postélectorale. »

Le second projet, lui, permettra « une intervention prolongée de secours et de redressement des cantines scolaires au bénéfice de 360 000 élèves dans environs 1 540 écoles primaires publiques.»

Pour le représentant du PAM en Côte d’Ivoire, M… « Ce don permettra d’assister une population totale de 879 000 bénéficiaires à travers une opération d’urgence dans les régions du Moyen Cavally, Bafing, Worodoeugou, Denguélé, Savanes et Zanzan. »

Une remise symbolique suivie de la visite de l’entrepôt a été le clou de la cérémonie.

Service Communication du Ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires Sociales et de la Solidarité –MEMEASS

 


 

 

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 22:46

le dimanche 9 septembre 2012 | RTI


 

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 17:32

Économie

Visite du président de la Banque mondiale à Bingerville pour une rencontre avec les bénéficiaires du projet emplois jeunes

Publié le mercredi 5 septembre 2012 | RTI



 

 

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 16:53

 

à aider nos pays à accompagner les PME”

Publié le vendredi 1 juin 2012 | Le Patriote





Assemblées
© Présidence par Aristide
Assemblées annuelles de la BAD en Tanzanie: l`ouverture des travaux
Jeudi 31 mai 2012. Arusha (Tanzanie). Le Président de la République de Côte d`Ivoire, SEM. Alassane Ouattara et son homologue tanzanien, SEM Kikwete, en compagnie de nombreux autres chefs d`Etat et de gouvernements, assistent aux travaux des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement et du Fonds africain de développement
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Le Président Ouattara a reçu en audience M. Donald Kaberuka,président de la Banque africaine de développement (BAD)
- RTI - 30/5/2012

 

Excellence Monsieur Jakaya KIKWETE, Président de la République de Tanzanie,
Monsieur le Président Omar KABAJ, représentant Sa Majesté le Roi du Maroc,
Monsieur le Président du Conseil
des Gouverneurs,
Mesdames et Messieurs
les Gouverneurs,
Monsieur le Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement,
Excellences Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et représentants des organisations internationales,
Mesdames et Messieurs
les Administrateurs,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,

Excellence Monsieur le Président de la République, cher frère, cher ami, je voudrais, vous remercier chaleureusement de m’avoir fait l’honneur de m’inviter aux Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement,qui se tiennent dans cette si belle ville d’Arusha.
Je voudrais saisir l’occasion qui m’est offerte pour vous renouveler la gratitude du peuple et du Gouvernement ivoiriens pour la part active que vous avez prise dans la résolution de la crie postélectorale en Côte d’Ivoire, dans le cadre du panel de l’Union Africaine.
Le soutien de tous nos frères africains a été déterminant pour l’avenir de la Côte d’Ivoire et celui de la démocratie sur notre continent.
Je voudrais également saluer le Président de la BAD, Dr. Donald Kaberuka, et le féliciter pour l’immense travail qu’il effectue à la tête de notre institution continentale. Sous son autorité, la BAD est devenue un partenaire de confiance pour tous nos pays et je suis sûr qu’elle saura répondre aux nombreux défis et aux opportunités de notre monde en perpétuel changement.
Je voudrais enfin saluer tous les Gouverneurs présents à cette cérémonie et les féliciter pour les travaux en cours.
Excellence, Mesdames et Messieurs,
Cette conférence sur le thème « L’Afrique et le nouveau paysage mondial – défis et opportunité » se tient à un moment crucial de l’histoire mondiale. Un nouveau monde est en train de naitre, avec l’arrivée de nouvelles puissances sur la scène internationale et le rôle primordial des pays émergents dans les échanges internationaux. La carte des nouveaux rapports qui se dessine sous nos yeux appelle à une meilleure gouvernance et une plus grande transparence, tant au niveau mondial que continental et sous régional.
Il n’est pas besoin de rappeler la nécessité pour nos pays d’être mieux représentés dans le Système des Nations Unies y compris au Conseil de Sécurité et que la sélection des dirigeants des Grandes Institutions Internationales soit basée dorénavant sur le mérite. Je voudrais à cet égardrendre hommage à Madame la Ministre Dr. Ngozi Okonjo-Iweala pour avoir été la voix du changement de tous les pays d’Afrique, qui se sont unis derrière sa candidature à la présidence de la Banque Mondiale.

Excellence, Mesdames, Messieurs,
J’aborderai dans un premier temps les faits qui démontrent que l’Afriqueest en marche et les défis auxquels elle est confrontée ainsi que les opportunités qui s’offrent à elle. Je vous parlerai ensuite de mon Pays la Côte d’Ivoire, et je partagerai enfin, avec vous,l’un de mes souhaits les plus ardents, qui est le retour de la Banque en Côte d’Ivire.
Après l’afro pessimisme nous sommes à l’heure de l’afro optimisme et l’on entend dire que Les Lions d’Afrique sont entrain de poursuivre Les Tigres Asiatiques, bien devant Les Lamas d’Amérique Latine et le Moyen Orient, en prise avec les retombées de la révolution du jasmin.
L’Afrique est-elle en marche ? Quels sont les défis auxquels elle doit faire face avec la BAD ?
Mesdames, Messieurs, l’Afrique subsaharienne a maintenu un taux de croissance moyen entre 5 et 6 % dans la dernière décennie, malgré les crises à répétitionqu’ont connues les Etats Unis d’Amérique et l’Union Européenne. Ce fut du jamais vu dans l’histoire de notre continent.
Ce taux de croissance place l’Afrique derrière l’Asie et avant tous les autres régions du monde. En termes de croissance, un grand nombre de nos pays figurent parmi les pays les plus dynamiques au monde. Globalement, selon les experts du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale, les perspectives à moyen terme pour notre continent demeurent favorables. Mais, il existe des problèmes sous régionaux auxquels nous devons porter une attention particulière. Il s’agit notamment :
l du réchauffement climatique et ses conséquences sur une sècheresse qui sévit dans le Sahel et dans la Corne de l’Afrique,
l de l’inflation persistante en Afrique de l’Est,
l de la lente reprise en Afrique du Sud, et
l de la montée de l’insécurité dans certains pays comme le Mali, la Guinée-Bissau et la Somalie.
Malgré les risques de dégradation de la situation en Europe, le tableau global pour l’Afrique subsaharienne, est devenu plus encourageant que pour les autres régions du monde, notamment l’Europe et l’Amérique du Nord. Cela tient en partie aux caractéristiques suivantes, que beaucoup de nos pays ont en commun avec les pays émergents :
l une urbanisation rapide,
l la montée d’une classe moyenne significative qui aurait dépassée celle de l’Inde,
l le développement rapide des technologies de l’information et des communications, les TICs (aujourd’hui, il y aurait en Afrique plus de portables qu’aux USA et en Europe),
l une meilleure gouvernance et un meilleur environnement des affaires,
l des élections de plus en plus transparentes et l’émergence d’un Etat de droit, avec des institutions fortes.
Comme il y a trois décennies en Asie, l’Afrique pourrait également bénéficier pleinement des « dividendes démographiques ». La population africaine se chiffre à environ 1 milliard de personnes. D’ici 2050, elle atteindra 2 milliards de personnes. Aujourd’hui, l’âge moyen est de 20 ans pour 30 ans en Asie et 40 ans en Europe.
Ces dividendes démographiques peuvent se transformer aussi en un danger : la fracture sociale, si les obstacles à la croissance productrice d’emplois ne sont pas levés pour notre jeunesse. En effet, sans croissance équitable et durable, sans espoir, les millions de jeunes qui rentrent tous les ans sur le marché du travail pourraient être attirés vers des activités et des groupuscules peu recommandables. Sans perspective d’avenir, cette situation créera des tensions sociales et la violence dans nos villes.
De telles perspectives représentent un danger pour la stabilité de notre continent mais aussi pour le monde. C’est un véritable défi à relever pour nos pays. Je sais pouvoir compter sur la BAD pour venir en aide à nos pays qui ont le devoir d’affronter dès aujourd’hui ces grands défis.
Le taux d'investissement étranger a été multiplié par dix au cours de la dernière décennie notamment en Chine, en Inde, et au Brésil. Comme ce fut le cas au début du miracle économique asiatique, il y a 25 ans, un accroissement relativement faible du taux d’investissement en Afrique peut produire des gains de productivité très élevés. Le taux de rendement des investissements en Afrique figure parmi les plus élevés au monde. Les investissements étrangers directs sont plus élevés qu’en Inde.
L’Afrique est aussi de plus en plus intégrée dans l’économie mondiale. Ses partenaires de plus en plus diversifiés ouvrent de nouvelles opportunités de développement sans précédent. De nouveaux modèles de développement plus proche des caractéristiques de nos pays voient le jour. Depuis l’an 2000, les échanges commerciaux de l’Afrique avec le reste du Monde ont augmenté de 200%. Les échanges avec le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde et la Turquie qui ne représentaient que 1 % sont estimés aujourd’hui à plus de 30 %. Ils devraient atteindre 50 % d’ici 2030. Cette diversification a permis à une grande partie de nos pays de mieux résister aux crises successives.
Cependant, de nouveaux défis se présentent à nos pays pour rester compétitifs, accroitre leur part de marché, etrépondre aux exigences de la demande internationale.
Je suis heureux de noter que la BAD prend en compte cette approche dans sa stratégie à long terme qui est en cours d’élaboration.
Il faut que nos pays fassent les efforts nécessaires pour se retrouver au rang des 100 premiers pays du monde dans le classement d’un climat sain dans les affaires, d’une bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.
Nous devons également accroitre la productivité en améliorant nos systèmes éducatifs, et en créant une main d’?uvre qualifiée, notamment au travers d’une formation professionnelle mieux adaptée aux besoins du monde du travail.
Nous devons enfin renforcer nos systèmes de santé pour mieux lutter contre les grandes pandémies et pour fournir les soins de base à chacun de nos concitoyens. Un bon système de santé réduit l’absentéisme en milieu scolaire et au travail ; il baisse également le taux de mortalité et augmente par conséquent la productivité au travail.
Je voudrais particulièrement insister sur trois points qui me semblent essentiels pour soutenir notre rythme de croissance, assurer l’écoulement de notre production, et créer des marchés de taille significative, tant au niveau national que régional.

Premièrement, nous devons faire de gros efforts pour résoudre le sérieux déficit en infrastructures que connaissent de nombreux pays africains, y compris les pays les plus enclavés. Nous devons renforcer nos infrastructuresroutières, fluviales, aéroportuaires, et portuaires, tant au niveau national que régional. Toutes les études montrent que les grands travaux d’l’infrastructures ont été l’un des piliers du décollage des pays émergents et une source formidable d’emplois.
Je demande donc à la BAD de bien vouloir porter une attention toute particulière au domaine des infrastructures dans sa stratégie et d’assurer un rôle de leader dans ce domaine.

Deuxièmement, nous savons tous que le miracle asiatique est aussi fondé sur le soutien aux petites et moyennes entreprises. En Afrique, ce domaine présente un grand déficit qui doit être comblé. Nous avons besoin de diversifier nos sources de financement en recherchant des moyens non traditionnels et en encourageant le Partenariat Public Privé. J’appelle donc la BAD à travers des systèmes de financement innovants à aider nos pays à accompagner les PME et à jouer un rôle prédominant dans ce secteur en Afrique.

Troisièmement, j’appelle la BAD à continuer de jouer pleinement son rôle de conseillère avisée des entités régionales et gouvernementales. Je l’encourage à devenir encore plus un pôle d’excellence, de recherche et de conseil dans les domaines du développement en Afrique. Je vous encourage, Monsieur le Président, à renforcer son rôle de dissémination des connaissances pertinentes et d’identifier et partager les meilleures pratiques avec ses clients. Enfin, je vous encourage à tisser des liens encore plus étroits avec les centres d’excellence dans les pays émergents comme par exemple la Banque Asiatique de Développement.

Excellence, Mesdames,
Messieurs,

Je voudrais à présent vous parler de mon cher pays, la Côte d’Ivoire. Les Institutions de la République de Côte d’Ivoire sont maintenant en place et fonctionnent normalement, la sécurité est revenue sur l’ensemble du territoire, une armée unie a été créée. Elle est en cours de renforcement et de modernisation, dans le cadre de la Réforme du Secteur de la Sécurité. La réconciliation progresse grâce au travail assidu de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation. Des élections législatives libres et transparentes ont eu lieu en décembre 2011 et en février 2012. Chaque jour, la démocratie se renfonce, avec la mise en place d’un Etat de Droit et des institutions fortes et impartiales. Les résultats économiques relevés à fin décembre 2011 sont bien meilleurs que prévus. Selon toutes les indications, notre pays devrait atteindre le point d’achèvement PPTE avant la fin du mois de juin 2012. Nous venonsd’adopter un Plan National de développement 2012-2015 qui définit lespuissants moteurs de croissance tant transversaux qu’horizontaux , qui nous permettront d’atteindre une croissance forte, soutenue, solidaire, équitable, mais respectueuse de l’environnement et surtout créatrice d’emplois.
La croissance économique sera tirée par une forte reprise des investissements publics et privés, mais également de la consommation, grâce à la réforme de la filière café-cacao, qui permettra un accroissement important des revenus des planteurs et des paysans. La croissance devrait atteindre 8 % en 2012, et, en moyenne, environ 10% par an sur les trois prochaines années, rejoignant ainsi le groupe de tête des pays à forte croissance en Afrique.
Oui, Mesdames et Messieurs, la Côte d’Ivoire est en marche. Elle a repris sa place parmi les locomotives dans la sous-région et nous avons l’ambition de fairede notre pays, un pays émergent à l’horizon 2020.
Avec les pays frères de la CEDEAO, nous lançons actuellement de grands chantiers régionaux d’infrastructures, afin de permettre aux pays voisins,notamment le Burkina Faso, le Niger, le Mali, la Guinée Bissau et le Liberia d’écouler leurs vastes ressources naturelles et encourager le commerce régional. Nous voulons créer des centres régionaux d’excellence dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de la recherche scientifique, de l’innovation technologique, de la coopération douanière et militaire. En tant que Président en exercice de la CEDEAO, je ne ménagerai aucun effort pour consolider notre intégration régionale.
Je mettrai également tout en œuvre, avec le soutien de mes Pairs,pour prévenir les conflits et faire respecter les règles élémentaires de la démocratie. Nous ne pouvons plus accepter sur notre continent des coups d’état militaire et la mainmise de groupes armés sur des pans de territoire en Afrique. Nous devons être unis et combattre de toutes nos forces le terrorisme, les trafics d’armes, de drogue, de femmes et d ‘enfants. Il y va de l’avenir de nos concitoyens et de notre continent.
Excellences, Mesdames et Messieurs les Gouverneurs, honorables invités, Mesdames, Messieurs,
Je voudrais conclure en vous disant que la Côte d’Ivoire espère que lacérémonie marquant le cinquantenaire de notre institution se tiendra au siège de la BAD, chez elle, à Abidjan, en novembre 2014. Je suis heureux de constater que la BAD a conclu que la sécurité n’était plus un obstacle à son retour et que le niveau d’alerte sécuritaire en Côte d’Ivoire est passé de 3 à 1. Je voudrais saisir cette opportunité pour remercier le Gouvernement et le peuple tunisiens pour avoir accueilli la BAD pendant ces années difficiles vécues par notre pays.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire sollicite donc la fin de la période de relocalisation de la BAD et elle attend son retour avec impatience, dans les prochains mois,pour lui dire enfin « Akwaba». A cet égard, nous ne ménagerons aucun effort pour réunir les conditions de travail, de logements et les autres facilités pour le personnel de la BAD à Abidjan.
Je vous dis donc, avec enthousiasme, à bientôt, à Abidjan !
Je vous remercie.

 

 

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